L'Algérie, le pays des files d'attente... Quand l'isolement devient un choix et le régime mafieux    Ramadan 1446: La conjoncture du secteur avicole et l'approvisionnement au centre d'entretiens entre M. El Bouari et les professionnels de la FISA    Supercoupe d'Espagne: Ce sera sans Vinicius !    Alerte météo : fortes averses et chutes de neige dimanche et lundi dans plusieurs régions    Le Trésor place 1,9 MMDH d'excédents de trésorerie    Mexique: La croissance devrait atteindre 1,2% en 2025 (OCDE)    Google verse 100 millions de dollars par an aux médias canadiens    BRICS. Le laboratoire d'un multilatéralisme très hétérogène    En France, l'urgence budgétaire au cœur du premier Conseil des ministres    Un soutien au régime algérien arrêté en France pour « terrorisme »    Décès du militant Mohamed Sektaoui    LDC. Phase de poules. J4 / Ce soir, l'AS FAR pour assurer, le Raja pour se rassurer !    Botola D1. J17: Cet après-midi, deux matchs pour confirmer ou se reprendre !    China Eastern Airlines lance une liaison Shanghai-Casablanca à partir du 19 janvier    Les victimes de Soulaiman Raissouni et Toufik Bouachrine engagent l'exécution des jugements civils    Marrakech : arrestation de deux individus soupçonnés d'implication dans un réseau de traite humaine et de proxénétisme    MAGAZINE : Arts, l'année des gros retours    Les groupes de supporters du Raja surprennent la direction lors d'une réunion à huis clos    Vignette 2025 : ce qui change cette année    Le Trésor lève 7 MMDH, sa plus importante opération depuis février 2024    L'Algérie justifie l'absence du Sahara sur l'agenda de janvier du Conseil de sécurité    Quand le Maroc protestait contre les déplacements forcés des populations marocaines de Tindouf    Etudes à l'étranger : L'Office des changes simplifie les procédures    Le temps qu'il fera ce samedi 4 janvier 2025    Prison de Tanger 2 : la DGAPR rassure sur la situation sanitaire suite à des cas de rougeole    2025 : L'année de la reconnaissance internationale définitive de la souveraineté marocaine sur ses provinces du Sud    L'entretien de la pelouse du stade Larbi Zaouli débutera bientôt    Le Médiateur du Royaume a reçu plus de 7 000 plaintes et doléances en 2023    L'adjoint du chef du bureau de liaison israélien quitte le Maroc    Trump connaîtra sa peine le 10 janvier dans le procès Stormy Daniels    Plus de 115.000 Syriens rentrés chez eux depuis la fin du régime Assad    Espagne: le Real Madrid vainqueur à Valence prend la tête de la Liga    Affaire du "viol d'une avocate française": Le fiancé marocain incarcéré    Investissement : les premières neiges relancent l'espoir à Oukaïmeden    Edition. Bichr Bennani : "En soutenant le lecteur, on dynamiserait toute la chaîne du livre !"    Edition. Layla Chaouni: "Le Fennec a pris une approche différente en vendant directement en ligne"    Espagne : record de fréquentation pour les sites du patrimoine national en 2024    Vie et mort du principe de non-ingérence algérien (1962-2025)    Températures prévues pour le samedi 04 janvier 2025    USA: Sécurité renforcée à New York après l'attaque meurtrière à la Nouvelle Orléans    Portrait. Souad Mouktadiri : la 1ère pilote marocaine à participer au Rallye Dakar 2025    Nigeria. Nouvelle voie tracée pour l'industrie pharmaceutique à l'horizon 2030    Présidentielle au Gabon. Le calendrier sera respecté    La météo du vendredi 03 janvier 2025    «Apocalypse», le nouveau livre de Abdelhak Najib    Parution. La Marche Verte. L'épopée. Dieu, la patrie, le Roi    Une « Soirée des mélodies du Moyen Atlas » pour célébrer le Nouvel An amazigh    En tournage au Maroc, l'actrice israélienne Noa Cohen dit avoir reçu des menaces    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Baitas prône une politique criminelle visionnaire pour les défis carcéraux
Publié dans Hespress le 01 - 01 - 2025

La politique criminelle constitue le levier fondamental dans la résolution du défi complexe de la surpopulation carcérale, a affirmé le ministre délégué auprès du chef du gouvernement chargé des Relations avec le Parlement et porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas.
Lors de la séance hebdomadaire des questions orales à la Chambre des conseillers, Baitas a souligné que les responsabilités colossales incombant aux employés de l'administration pénitentiaire, ainsi que leur rôle fondamental dans la société, rendent indispensable l'amélioration des conditions de travail et de vie.
Selon le ministre, ces initiatives visent non seulement à booster la motivation des agents, mais également à les inciter à s'investir activement dans la mission de réhabilitation des détenus et la gestion professionnelle des établissements pénitentiaires. C'est en ce sens que le décret n° 2.24.1096 adopté par le gouvernement le 19 décembre 2024 se présente comme un véritable tournant, modifiant en profondeur le statut des fonctionnaires de ce secteur.
Le responsable a affirmé que ces mesures intègrent une révision exhaustive des dénominations et de la structure hiérarchique des cadres et des grades au sein de l'administration pénitentiaire. D'après les nouvelles dispositions statutaires, la structure administrative est désormais articulée autour du « cadre de surveillant pénitentiaire », décliné en quatre grades, à savoir surveillant pénitentiaire adjoint de deuxième classe, adjoint de première classe, principal de deuxième classe, et principal de première classe.
Baitas a précisé que cette hiérarchisation inclut également le « cadre de chef des pénitenciers », qui s'étend à travers quatre échelons, notamment adjoint de deuxième classe, adjoint de première classe, émérite de deuxième classe, et émérite de première classe. Par ailleurs, la catégorie « cadre de contrôleur général » est définie par un grade unique de contrôleur général, subdivisé en quatre niveaux (premier, deuxième, troisième, et quatrième degrés), avec l'ajout de deux échelons supplémentaires au sein du cadre de chef des pénitenciers.
Le ministre a également abordé la révision du système de progression en grade. Des critères exigeants de mérite, de performance et de valeur professionnelle ont été instaurés pour structurer de manière rigoureuse la hiérarchie des cadres et grades. De plus, il a été acté la possibilité pour les employés des cadres communs interministériels, relevant de cette administration, de s'intégrer sur demande. L'ouverture au recrutement de médecins et d'ingénieurs au sein de cette administration est également prévue, ce qui facilitera l'harmonisation du cadre juridique régissant l'ensemble des cadres et fonctionnaires du secteur.
Par ailleurs, Baitas a souligné que les nouvelles mesures incluent la rationalisation de la gestion des carrières administratives et l'optimisation des processus de recrutement, de formation, de titularisation et de discipline, répondant ainsi aux exigences des engagements professionnels spécifiques à cette administration régie par un cadre para-militaire. Ces mesures réaffirment également l'importance du respect des normes sécuritaires, incluant la régulation stricte de certaines dispositions relatives au port de l'uniforme et autres obligations similaires.
D'un autre côté, le porte-parole a fait savoir que « la politique criminelle est la clé principale pour résoudre la problématique de la surpopulation carcérale« . Dans cette optique, il a précisé que depuis la formation de ce gouvernement, un travail acharné est mené pour réformer les lois relatives à la politique criminelle, en commençant par la révision du code pénal, qui sera prochainement présenté au Parlement. Conjointement, des mesures concernant la procédure pénale et l'introduction de peines alternatives sont également à l'ordre du jour, visant à réduire le nombre de détenus éligible à ces nouvelles régulations.
Rappelons que le décret n° 2.24.1096 introduit plusieurs changements visant à améliorer les conditions de travail des employés de l'administration pénitentiaire au Maroc. Il propose des augmentations significatives des indemnités pour les employés, liées à l'encadrement, à la qualification et aux risques, et à introduire une indemnité pour les charges spécifiques, reconnaissant ainsi les risques et les responsabilités accrus associés à leurs fonctions.
Dans le détail, le surveillant pénitentiaire adjoint de deuxième classe se verra attribuer une indemnité d'encadrement mensuelle oscillant entre 3.145 et 3.200 dirhams, assortie d'une allocation pour charges de 864 dirhams, ainsi qu'une indemnité de risque s'élevant à 1.370 dirhams.
Pour le surveillant pénitentiaire adjoint de première classe, l'allocation d'encadrement s'élèvera à 3.493 dirhams, accompagnée d'une indemnité pour charges de 1.123 dirhams et d'une compensation de risque identique de 1.370 dirhams. De son côté, le surveillant pénitentiaire principal de deuxième classe bénéficiera d'une indemnité supérieure à 4.000 dirhams dédiée à l'encadrement, complétée par 1.447 dirhams pour charges et une allocation de 1.370 dirhams pour risques.
Le texte prévoit également pour les surveillants pénitentiaires principaux de première classe, indépendamment de leur grade, une indemnité d'encadrement pouvant atteindre 4.215 dirhams, assortie d'une indemnité pour charges de 1.658 dirhams et d'une allocation de risque standard de 1.370 dirhams. Quant au chef des pénitenciers adjoint de deuxième classe, il percevra une indemnité d'encadrement de 4.732 dirhams, une somme de 3.200 dirhams pour charges, et une compensation de 2.200 dirhams en raison des risques inhérents à ses fonctions.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.