La ville de Casablanca s'apprête à connaitre une sacrée métamorphose. Nabila Rmili, présidente du Conseil de la ville, est – le moins que l'on puisse dire – pleine d'ambitions pour la capitale économique. De l'aménagement des espaces verts à la mobilité urbaine, en passant par l'équité territoriale, aucun aspect ne sera omis dans l'objectif de favoriser une harmonie au sein de la métropole. La course pour doter Casablanca d'un nouveau look est bel et bien lancée, en particulier en vue de l'organisation de la CAN 2025 à court terme et de la Coupe du monde de football 2030 à moyen terme. La mairesse a une vision pour Casablanca. Elle compte en faire une ville «verte et durable» pour qu' elle devienne une «métropole au vrai sens du terme avec une identité propre». Pour ce faire, elle entend la doter de plus d'espaces verts. Rmili veut ainsi se conformer, à terme, aux standards de l'OMS qui recommande 10 mètres carrés par habitant. Nous en sommes, à vrai dire, bien loin actuellement, avec pas plus d'un mètre carré par habitant. L'ambition est d'atteindre 1.500 ha à terme. Plusieurs projets ont d'ores et déjà été entamés dans un certain nombre d'arrondissements. Et qui dit verdissement, dit durabilité. L'édile a visiblement tout prévu, avec la construction prochaine d'une usine de valorisation et de combustion de déchets. Et pour doter la ville d'une identité propre, Nabila Rmili mène un travail pour repenser toutes les pénétrantes de Casablanca, et ainsi lui donner un nouveau cachet. Par ricochet, la mobilité urbaine est aussi un élément primordial de la métamorphose qui se prépare. En plus de l'opérationnalisation prochaine de l'interopérabilité des transports, qui permettra de transporter 1 million d'habitants par jour, la mairesse annonce que la ville aura son RER, et peut-être même son métro. Tout dépendra des résultats de l'étude de faisabilité. Tous les Casablancais retiennent leur souffle ! Moulay Ahmed Belghiti / Les Inspirations ECO