Pour assurer le bon déroulement des festivités du passage à la nouvelle année, le dispositif de sécurité a été renforcé dans les différentes villes du Royaume. 2023 a été le théâtre d'une multitude d'événements qui ont façonné le tissu émotionnel de la nation. Chacun a ressenti le besoin de conclure cette année en beauté, de laisser derrière soi le poids des difficultés et de célébrer les moments de triomphe. Cependant, en dépit de la ferveur festive, la prudence était de mise. Les autorités ont veillé à ce que la sécurité soit une priorité, renforçant les dispositifs déjà en place dans les différentes villes du royaume. Ainsi dans la capitale Rabat, la wilaya de police a mis en place un dispositif exceptionnel en mobilisant 5.000 agents pour garantir la sécurité et la quiétude des habitants. Une préparation minutieuse de divers groupes de policiers a eu lieu, regroupant des experts de la circulation, de la police motorisée, de la brigade de déminage, des policiers en civil, ainsi que des équipes cynophiles et techniques. Idem pour Casablanca, un dispositif de sécurité renforcé a été mis en place pour la nuit du réveillon. Najib Azzouzi, responsable de la sécurité dans la zone d'Anfa, a souligné l'importance du dispositif de sécurité mis en place, affirmant que la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), accorde une grande priorité à la sécurité des citoyens pendant la nuit du Nouvel an. Il a indiqué que, pour les festivités du réveillon, la préfecture de police de Casablanca a pris des mesures de sécurité importantes et les précautions nécessaires. Il assure qu'un dispositif de sécurité d'envergure a été déployé conformément aux instructions du directeur général de la sûreté nationale, visant à garantir la sécurité et la sûreté de la population et des visiteurs de la métropole. Les missions assignées à ces policiers sont claires : surveiller les points sensibles de la ville, des principales artères aux hôtels, restaurants, lieux de divertissement, et autres endroits stratégiques. Une initiative similaire est mise en œuvre dans d'autres grandes villes marocaines telles que Fès, Marrakech, Casablanca, Béni-Mellal, et autres. Au niveau de chaque préfecture de police des barrages de contrôle ont été érigés aux entrées et sur les artères principales. Ces points de contrôle avaient pour objectif de surveiller et fouiller les véhicules suspects, ainsi que de vérifier l'identité des conducteurs. La surveillance s'étendait aux plaques d'immatriculation grâce à des caméras de reconnaissance et des scanners à rayons X, prévenant ainsi toute tentative d'attentat ou d'acte de violence. Outre les barrages fixes, des patrouilles mobiles et des motards quadrillent les rues et ruelles, garantissant une présence constante. Des agents en civil assurent une surveillance discrète dans les lieux publics, hôtels, restaurants, centres commerciaux et sites touristiques. Tout le monde y trouve son compte Alors que certaines âmes choisissent la chaleur apaisante du cocon familial, d'autres préfèrent s'aventurer à la recherche du dernier souvenir à graver dans les annales de cette année. Chacun trouve son bonheur, que ce soit dans les dédales enchantés de Rabat ou les ruelles animées de Casablanca. D'autres villes comme Agadir ajoutent une touche spectaculaire aux festivités. Là-bas, la nuit du réveillon se pare d'une féérie particulière avec un spectacle de feux d'artifice. Les établissements ont déployé un éventail d'animations pour offrir à leurs convives une expérience unique. Les restaurants rivalisent d'ingéniosité pour concocter des moments inoubliables, et les hôtels se transforment en scènes féeriques où la magie du réveillon opère. Plusieurs options sont disponibles pour tous les goûts et budgets. Des menus spéciaux sont proposés, chaque établissement apporte sa touche dans ses menus. L'offre artistique est également diverse, avec des shows et des livebands. Les prix, variant de 350 à 3.000 DH, rendent les festivités accessibles à différents budgets. Cette flexibilité permet à chacun de choisir une célébration en accord avec ses préférences financières. Kenza Aziouzi / Les Inspirations ECO