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Les exigences de sécurité alimentaire pèsent sur les exportateurs
Publié dans Les ECO le 24 - 04 - 2013

L'étau se resserre de plus en plus sur les exportateurs marocains de produits agricoles et agroalimentaires. Les réglementations et les normes des grands pays importateurs, qui constituent un préalable incontournable pour l'admission des denrées alimentaires sur leurs territoires, sont en perpétuelle mutation. De même, l'évolution du commerce des produits alimentaires impose désormais aux opérateurs tant nationaux qu'étrangers des exigences de sécurité et des standards de qualité de plus en plus sévères. À ce niveau, l'ONSSA (Office national de la sécurité sanitaire des produits alimentaires) est l'autorité compétente en matière de contrôle des produits alimentaires destinés à l'export. Quant à l'Etablissement autonome de contrôle et de coordination des exportations (EACCE), organisme public sous la tutelle du ministère de l'Agriculture et de la pêche maritime, il exerce une activité de veille réglementaire au profit des exportateurs qui vise à rester à jour en matière de réglementations techniques et opérationnelles internationales et à anticiper les législations et normes en cours de préparation dans les pays destinataires. Aussi, l'EACCE procède à la mise en place d'un dispositif de veille opérationnelle qui lui permettra de disposer d'une base de données riche en informations utiles au développement des exportations du secteur agroalimentaire et d'anticiper les changements de la réglementation technique et commerciale, ainsi que les conditions d'accès aux marchés. Le logiciel de veille, installé en novembre 2012 est en phase de rodage et les formations sont en cours de réalisation. Outil déterminant pour la réussite du Plan Maroc vert, qui vise notamment la valorisation des produits à l'export et la diversification des marchés, l'EACCE se doit également d'acquérir une parfaite connaissance de l'environnement externe en vue d'identifier les opportunités et les menaces et anticiper les risques, dans le sens d'accompagner les partenaires dans une optique de compétitivité internationale. C'est dans ce contexte que l'EACCE devait se positionner en tant qu'organisme de référence en matière de veille opérationnelle au profit des décideurs publics et privés du secteur d'exportation agroalimentaire. Cela veut dire que les exportateurs marocains sont obligés de se conformer en continu à la réglementation pour que leur production soit acceptée sur les marchés étrangers. Les PME se trouvent souvent dans une situation délicate. La convergence vers les standards internationaux nécessite un soutien en faveur de cette catégorie d'entreprises pour leur mise à niveau car la plupart des entreprises actives dans le secteur sont petites de taille. Certains opérateurs appellent même à une adaptation de la réglementation au contexte marocain. Le cas le plus frappant dans ce contexte est celui de la Turquie, qui a procédé à un moment donné à la fermeture de ses frontières, afin de permettre aux entreprises de se préparer pour appliquer les nouveaux standards. Notons que certains pays recourent à la réglementation pour ériger des barrières douanières. Dans ce sillage, il convient de rappeler que les types d'obstacles techniques sont multiples. Ils s'étendent des exigences techniques obligatoires applicables dans les pays de destination à celles qui se rapportent à un produit déterminé ou groupe de produits, en matière de qualité commerciale, critères de sécurité sanitaires (microbiologiques, résidus de pesticides). Même les systèmes de production, fabrication, transformation, stockage et distribution des denrées alimentaires doivent être conformes à des exigences techniques.
Les nouvelles règles d'étiquetage
Sur un autre registre, force est de préciser que désormais les produits alimentaires entrant ou sortant du Maroc doivent être étiquetés comme l'exige la loi sur la sécurité sanitaire des aliments. Promulguée par dahir du 11 février 2010, cette législation doit être désormais appliquée dans sa composante relative à l'information du consommateur. Encore faut-il que les opérateurs du secteur se mettent à niveau pour pourvoir se conformer à la législation en vigueur. Le nouveau décret sur les conditions et les modalités d'étiquetage des produits alimentaires reprend les dispositions existantes en matière d'étiquetage, qu'il a mis en harmonie avec les principes introduits par la loi 28-07 relative à la sécurité sanitaire des produits alimentaires. L'objectif est d'instaurer une plus grande confiance pour les acteurs de la chaîne alimentaire en améliorant la compétitivité, en assurant la loyauté des transactions commerciales et en garantissant la sécurité des produits alimentaires. Ce décret a également comme finalité de fournir aux consommateurs toutes les informations utiles et complètes, notamment sur la dénomination, la composition, l'aspect nutritionnel et la validité des produits alimentaires grâce à un étiquetage clair et complet. Parmi les exigences d'étiquetage introduites par ce décret, se trouve l'obligation d'information du consommateur. En effet, l'étiquetage de tout produit alimentaire doit être effectué de telle sorte qu'il donne à tout acheteur, y compris le consommateur final, des informations sur l'identité, les propriétés, la composition dudit produit, les caractéristiques permettant au consommateur, y compris celui qui doit suivre un régime alimentaire spécial, de choisir en toute connaissance de cause. En outre, l'étiquetage et les modalités selon lesquelles il est réalisé ne doivent aucunement tromper le consommateur ni créer dans son esprit une confusion avec tout autre produit. Ces informations doivent être claires, précises et facilement compréhensibles. l


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