«L'innovation est un enjeu stratégique pour les assureurs». C'est en ces termes que Mohamed Hassan Bensalah, président de la Fédération marocaine des sociétés d'assurance et de réassurance (FMSAR) a donné le lancement de la 2e édition du Forum international de l'Assurance. Le thème cette année s'articule autour des «nouvelles technologies au service de l'assurance». Durant deux jours (18 et 19 avril), des experts et des professionnels du milieu, national mais également international, débattront de ce sujet en phase avec les récentes évolutions réglementaires que le secteur marocain des assurances a connues, suite à la publication de la circulaire sur la fourniture à distance des opérations d'assurance. «L'utilisation des nouvelles technologies dans notre marché domestique n'en est qu'à ses débuts. Toutefois, les acteurs du secteur les intègrent de plus en plus pour assurer une meilleure relation client», explique Mohamed Bensalah. Le but recherché serait de surfer sur la vague du e-banking et du mobile banking, qui depuis leur lancement ont attiré une clientèle de plus en plus connectée. De l'importance de la relation client Les avantages de l'utilisation des nouvelles technologies dans les métiers de l'assurance, selon les intervenants présents aujourd'hui, sont nombreux. Tout d'abord, cela permettait une meilleure pénétration et une communication plus facile avec le client, qui de son côté, peut bénéficier d'un accès plus aisé et surtout plus rapide à une information complète. Ensuite, ces technologies permettraient une connaissance plus approfondie des habitudes des consommateurs et de leurs besoins, ce qui en soi est un grand plus pour les opérateurs du marchés qui à long terme pourront assurer une qualité de service plus élevée. «En somme, l'innovation sur ce marché et la compétition des acteurs devraient résider dans la gestion de la relation clients, de l'attractivité des efforts et de l'accès aux services. Clairement, l'utilisation des nouvelles technologies peut faire la différence», affirme le président de la FMSAR. Il conclut en insistant sur l'importance de la réussite du virage numérique par l'industrie, afin de ne pas risquer de «voir venir dans l'avenir des futurs e-assureurs».