L'offre s'élève à près de 8 millions de têtes, ce qui couvre largement la demande en bétail destiné à l'abattage pour le sacrifice de Aïd Al Adha. Cette dernière est estimée à environ 5,6 millions de têtes, dont 5,1 millions d'ovins et 500.000 caprins. Le ministre de l'Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, Mohammed Sadiki, a indiqué, lundi à Rabat, que la demande en bétail destiné à l'abattage pour le sacrifice de Aïd Al Adha est estimée à environ 5,6 millions de têtes, dont 5,1 millions d'ovins et 500.000 caprins. Sadiki a assuré, lors de sa réponse à une question orale à la Chambre des représentants, que «l'offre, qui s'élève à près de 8 millions de têtes, couvre largement les besoins». Il a rappelé, dans ce sens, que son département a mis en place, depuis le début de l'année 2022, un plan national spécial de contrôle de la qualité des viandes et des fourrages ainsi qu'un programme de suivi continu de la situation de l'approvisionnement du marché en animaux destinés à l'abattage de Aïd Al Adha, faisant état de l'enregistrement de 242.000 unités d'élevage et d'engraissement d'ovins et caprins. Lors de cette rencontre, le ministre a fait savoir qu'à la date du 1er juillet courant, 7,2 millions de têtes d'ovins et caprins ont été identifiés à travers le territoire national. Cette opération, menée gratuitement au profit de l'ensemble des éleveurs et engraisseurs du pays, consiste en la pose sur l'une des oreilles des animaux, d'une boucle de couleur jaune portant un numéro de série unique et la mention «Aïd Al Adha», et ce, afin d'assurer la traçabilité de ces animaux en cas de besoin. Parallèlement, l'Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) renforce la surveillance via des contrôles portant, notamment, sur la qualité de l'eau d'abreuvement, les aliments destinés au bétail et les médicaments utilisés par les fermes et les unités d'engraissement. Notons que l'Office a aussi mis en place une surveillance rigoureuse du transport de la fiente de volailles, à travers l'instauration d'une autorisation préalable de ses services vétérinaires, dans le but de suivre son cheminement et sa destination. Le ministre a, dans ce cadre, fait état de 3.000 opérations de contrôle, lors desquelles 600 échantillons d'aliments pour animaux, 62 échantillons d'eau d'abreuvement et 1.113 échantillons de viande ont été prélevés, ajoutant qu'à l'issue de ces contrôles, 15 procès-verbaux constatant des infractions ont été dressés et envoyés à la justice. Mehdi Idrissi / Les Inspirations ECO