Nizar Baraka, ministre de l'Economie et des finances, a confirmé aux Inspirations ECO qu'«un constat amer avait été fait début février, quand nous nous sommes rendus compte que le déficit était de 7,1% au lieu de 5,5%». Et d'ajouter que «la Caisse de compensation était à l'origine de ce dérapage du fait des taux de change qui ont ramené le budget de la compensation de 48,5 à 54 MMDH». S'agissant des investissements réalisés, «il a été relevé que 3 MMDH supplémentaires ont été constatés», confirme-t-il. «Nous avons tenu une réunion avec la majorité, en présence des leaders de tous les partis concernés, pour leur expliquer les risques de cette situation et les solutions envisageables, dont la coupe budgétaire». Ensuite, «le Conseil gouvernemental a été saisi avant de produire la circulaire entérinant la décision», conclut-il. L'intégralité de l'entretien de Baraka sera publié dans notre livraison de ce vendredi.