Le Maroc doit recadrer le ciblage des fonds étrangers. De manière générale, c'est ce que l'on retient du rapport de McKinsey Global Institute (MGI) qui dresse le constat d'un immobilisme de la valeur des actifs financiers mondiaux (actions, obligations, prêts). Cet immobilisme accompagné d'un effondrement des flux de capitaux transfrontaliers de plus de 60% par rapport à la période pré-crise. Le Maroc, qui mise sur son attractivité pour attirer les fonds internationaux doit impérativement recadrer son ciblage des fonds étrangers. Or, c'est vers les pays du Golfe que le Maroc s'est orienté pour réaliser cet objectif, en accédant depuis peu, avec la Jordanie, au statut de «partenaire stratégique». Ce partenariat a été consolidé par l'approbation des pays du Conseil de coopération du Golfe pour un soutien financier de cinq milliards de dollars. Pas plus tard que le mois précédent, le Fonds saoudien pour le développement a donné son accord pour octroyer au Maroc 400 millions de dollars, une somme faisant partie de la quote-part de l'Arabie saoudite s'élevant à 1, 25 milliard de dollars. Le détail et la lecture du rapport sur votre quotidien Les ECO disponible maintenant en kiosque !