«La volonté politique pour prévenir et lutter contre la corruption est constante et permanente». C'est ce qu'a affirmé, en fin de semain le ministre délégué chargé de la Fonction publique et de la modernisation de l'administration, Abdelaâdim El Guerrouj, à Rabat soulignant la nécessité d'agir selon une approche participative afin de remédier à ce fléau. El Guerrouj qui présidait la première réunion de la Commission chargée de la stratégie nationale de la lutte contre la corruption, a indiqué que la corruption est un phénomène complexe. Elle impacte de manière négative l'économie nationale et a des effets néfastes sur le développement escompté et l'investissement national et étranger dans le pays. Selon un communiqué de son département, le ministre a insisté sur la nécessité de mettre en œuvre une stratégie claire qui vise à enraciner les principes de bonne gestion de la chose publique et à consacrer les principes de bonne gouvernance. Il a également rappelé que la Constitution lie l'exercice de la responsabilité et de la reddition des comptes à la suprématie de la loi et à l'indépendance de la justice, pour appuyer le processus des réformes. Le ministre a passé en revue les mesures adoptées par le gouvernement dans ce domaine. C'est notamment le cas de la mise en œuvre d'un cadre institutionnel adéquat, susceptible de consacrer «le système national d'honnêteté et de lutte contre la corruption» et de renforcer le système juridique et la mise en place d'un nouveau cadre institutionnel pour l'Instance centrale de prévention de la corruption (ICPC). Notons que cette 1ère réunion s'est penchée sur la méthode de travail à adopter. Aussi, la Commission va œuvrer conformément à l'approche participative et à la vision stratégique intégrée. Cette dernière consacre le principe de spontanéité entre les programmes verticaux et sectoriels de ladite vision.