13,8 MMDH de levées brutes pour le mois de novembre Avec un total de 1,8 MMDH, la demande des levées reste faible. Les investisseurs n'ont toujours pas de perspectives claires par rapport à l'évolution des taux. En ce qui concerne la structure de la demande, l'intérêt des soumissionnaires a porté essentiellement sur la maturité 2 ans à hauteur de 80% de la demande. C'est en substance, le constat des analystes de CDG Capital Research. Quant au Trésor, il a adjugé un montant de 889 MDH, soit la moitié du volume proposé. Ce montant a été en totalité retenu sur la maturité 2 ans. Parallèlement, le montant retenu lors de cette adjudication porte le total de la levée mensuelle du Trésor à 13,8 MMDH, soit plus de 2 MMDH par rapport à ce qu'il avait prévu de lever pour ce mois de novembre. 6,57% pour l'émission d'ORA d'Alliances Le taux d'intérêt de l'émission des obligations remboursables en actions du promoteur Alliances Développement Immobilier est désormais connu. Il s'agit d'un taux fixe, comme annoncé précédemment, de 6,57% en référence à la valeur de marché des bons du Trésor d'une maturité de 2 ans et 8 mois, déterminé sur la courbe secondaire telle qu'elle a été publiée le 20 novembre 2012 par Bank Al-Maghrib, augmenté d'une prime de risque de 230 points de base (pbs). À rappeler que le montant global de l'émission (1 MMDH) est réparti en deux tranches. La tranche A non cotée à la Bourse de Casablanca est négociable de gré à gré (hors Bourse), alors que la tranche B cotée est négociable à la Bourse de Casablanca. S&P maintient la note d'AWB La notation d'Attijariwafa bank est confirmée par Standards & Poors, mais les perspectives sont revues de positives à stables. L'agence de notation vient en effet d'évaluer la banque et considère que la capitalisation de cette dernière devrait rester stable suite à la dernière augmentation. Cependant, dans un contexte où l'économie marocaine est marquée par un ralentissement de la croissance, le groupe bancaire risque d'être incapable de générer des revenus suffisants pour pouvoir renforcer son capital sur les 12 à 18 prochains mois. Cette amélioration de la capitalisation reste toutefois envisageable à long terme. «Nous croyons aussi que l'expansion par le passé en Afrique Subsaharienne comporte des risques qui nécessitent plus de capital que ne le nécessitent les opérations au Maroc qui sont moins risquées».