Les conférences s'enchaînent et ne se ressemblent pas. Celle qui vient de s'achever porte sur le BYOD, ou le «bring you own devise». En effet, la tendance se confirme, aujourd'hui de plus en plus de salariés préfèrent utiliser leurs propres appareils au travail. Néanmoins, ceci peut avoir quelques conséquences sécuritaires et légales sur l'entreprise. En effet, celle-ci «n'a plus que trois choix devant elle» explique Cathie-Rosalie Joly, docteur en droit et avocate au barreau de Paris. En clair, l'entreprise doit soit "interdire à ses employés l'utilisation de device personnel dans le cadre de leur activité professionnelle", soit "l'interdire mais proposer une alternative", ou encore "autoriser l'utilisation de terminaux encadrés". Pour Joly, "l'intediction du BYOD au sein de l'entrepise est totalement compréhensible, mais ce n'est plus réellement une solution". Effectivement, les salariés sont généralement très attachés à leur "device" mais aussi "plus efficaces lorsqu'ils utilisent leurs propres terminaux et appareils" ayant une meilleure maîtrise de leurs outils. Cependant, cela expose la société à plusieurs risques de sécurité, aussi bien légaux que techniques. Dans ce cas, Joly recommande de prévenir tout problème en instaurant des closes "nouvelles sur la charte informatique de la société".L'objectif étant de contrôler l'utilisation des données professionnelles utilisées par le salarié et surtout d'empêcher les fuites. Il faut par ailleurs, "assurer le cloisonnement entre la partie personnelle et professionnelle" ajoute l'experte. En somme, l'entreprise doit être en mesure d'effacer les données professionnelles en cas de perte du device ou de départ du salarié.