«Nous offrons 100 bourses partielles et totales à des étudiants issus de la classe moyenne. Ces bourses peuvent aller de 25 à 100%, selon les notes obtenues au baccalauréat. Ceci nous permet de rendre Mundiapolis une université accessible à cette tranche de la société». C'est ce qu'a affirmé Dr. Amine Bensaid, président de l'université Mundiapolis, dans une conférence de presse organisée mardi dernier sur le campus de l'université, à Nouaceur. Ce n'est pas le seul attrait de l'université, qui dispose de plusieurs filières à double diplomation, à l'image de la filière sciences-po organisée, en partenariat avec Sciences-po Bordeaux, et une accréditation de la Fondation européenne pour le développement du management (EFMD). Inaugurée en 2009, le campus de l'université sert de plateforme au projet pédagogique de Mundiapolis, appelé «Intergated living & learning». Assisté par un collège de professeurs et de responsables académiques de l'université, le Dr Bensaid a étalé les grands axes sur lesquels se base ce projet, inspiré du système américain et qui a été pensé pour bien préparer les étudiants «à la réussite de toute une carrière, à l'efficacité au service de leur entreprise et à être des agents de développement». Le premier axe est la focalisation de Mundiapolis sur l'emploi, de manière à permettre aux étudiants de réussir leur insertion dans le domaine du travail de manière efficace. Il ne s'agit pas seulement, selon Bensaid, de permettre aux étudiants de décrocher un premier emploi, mais plutôt de les doter de compétences capables de leur garantir la réussite tout au long de leur carrière professionnelle. L'installation dans la région de Nouaceur a été justement pensée de manière à faciliter cette insertion, puisque la région, qui enregistre la plus importante croissance démographique du royaume (15%), est la première zone industrielle du pays. La réussite des lauréats de l'Université passe également par la mise en avant de la Recherche et Développement comme second axe fondamental. Sur ce front, Mundiapolis travaille en collaboration avec Google sur un projet de recherche qui ambitionne d'augmenter le trafic sur Internet dans la région MENA. Le projet se base sur le constat de l'importance de la thématique de «la gouvernance participative politique» dans le flux d'information sur la toile dans la région citée. Le géant mondial a même invité Mundiapolis à faire partie d'un think-tank dédié à l'étude de «la liberté sur Internet». Dans la même perspective, Mundiapolis a pris l'initiative de mettre la recherche scientifique au service du pays, en proposant d'accompagner le décollage du pôle de compétence électronique marocain. À l'instar de l'Etat marocain et de Google, les entreprises font également partie des partenaires de Mundiapolis qui ont signé, en juillet dernier, une quarantaine de conventions avec des sociétés, dans le cadre d'un forum de recrutement, organisé à Casablanca.