«Aujourd'hui, certains dispositifs restent malheureusement peu connus, compliqués à mettre en œuvre et difficilement accessibles en raison de la multiplicité des acteurs». C'est en ces termes que s'est prononcé le président de la CGEM, Chakib Alj, qui a pris part, mardi, à la session du Comité national de l'environnement des affaires (CNEA). Ce dernier fait allusion au projet de loi relatif à l'arbitrage et la médiation conventionnelle qui, «dans sa mouture actuelle, ne permet pas de positionner le Maroc parmi les grands pays d'arbitrage». Il s'agit aussi de la modernisation du système judiciaire avec la dématérialisation des tribunaux et une meilleure justice des affaires. L'adoption de la charte de simplification des services publics «doit apporter un appui juridique aux principes directeurs de la réforme de l'administration et de la simplification des procédures». «À ce titre, la CGEM recommande fortement l'agrégation de ces mécanismes en activant le guichet unique 2.0 et la généralisation du système de création d'entreprises par voie électronique dans tous les CRI», a-t-il insisté. Et d'ajouter, «si nous n'accélérons pas le déploiement de certains chantiers, nos entreprises notamment les TPE et PME, encore plus affaiblies aujourd'hui par la crise, risquent carrément de mettre la clé sous la porte». Il a mis l'accent sur l'assouplissement du Code du travail et son adaptation aux réalités du marché, entre autres le droit de grève, la formation continue, l'intégration de l'informel, ainsi que la nécessité d'imposer la préférence nationale.