La candidature arabe commune en vue de l'inscription des arts de la calligraphie arabe sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité, devra être déposée avant le 31 mars 2020, auprès de l'organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), a fait savoir l'ALESCO sur son site. En prévision de cette démarche qui concerne 16 pays, une réunion du comité arabe de rédaction de la copie finale de ce dossier, a eu lieu, au cours de cette semaine, dans la capitale saoudienne Riyad. C'est la Tunisienne Hayet Guermazi, directrice du département de la culture à l'Organisation arabe pour l'Education, la Culture et les Sciences (ALESCO), qui assure la coordination de cette initiative. Des réunions préparatoires de coordination se tiennent entre les experts des 16 pays concernés à savoir l'Algérie, l'Arabie Saoudite, le Bahreïn, l'Egypte, les Emirats arabes-unis, l'Irak, la Jordanie, le Koweït, le Liban, le Maroc, la Mauritanie, le sultanat d'Oman, la Palestine, le Soudan, la Tunisie et le Yémen. Le dossier de candidature pour l'inscription de la calligraphie arabe sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité est une initiative de l'Arabie Saoudite. Un atelier sur les arts de la calligraphie arabe avait eu lieu du 2 au 6 février dernier, à Riyad, au profit des experts des divers pays concernés. Les pays arabes souhaitent inscrire ce patrimoine immatériel commun au patrimoine de l'humanité, caractéristique de l'identité arabe commune, à l'image de plusieurs autres formes d'arts de calligraphie qui figurent sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l'Unesco. Il s'agit de la calligraphie chinoise et la calligraphie mongole, inscrites respectivement en 2009 et 2013. L'écriture arménienne et ses expressions culturelles ont fait également, leur entrée sur la prestigieuse liste de l'Unesco, en 2019. Auparavant, une candidature arabe commune du dossier du palmier dattier avait été également présentée auprès de l'organisation onusienne. Cette démarche a abouti en décembre 2019, permettant au palmier de figurer sur la liste représentative du patrimoine immatériel de l'Unesco.