Marché conclu. Le bureau de l'assemblée parlementaire de l'Union pour la Méditerranée (UPM), qui s'est réuni ce vendredi à Bruxelles, en présence notamment de Karim Ghellab, président de la Chambre des représentants et de Fathallah Sijilmassi, SG de l'UpM, a réaffirmé son engagement pour «faire de l'UPM un instrument efficace de la coopération dans l'ensemble de la région méditerranéenne». D'autant que, comme l'a souligné le secrétaire général de l'Union, le niveau d'intégration régional est «extrêmement faible en Méditerranée», particulièrement si on le compare avec d'autres régions du monde. D'où l'importance de cette rencontre, dont les conclusions donnent, de l'avis de Ghellab, «un signal fort quant à l'engagement de l'AP-UPM». Le président de la Chambre des représentants note au passage que celle-ci vient de «compenser le manque d'action constaté au niveau des gouvernements des pays des deux rives de la Méditerranée». Ainsi donc, et afin de donner un contenu concret aux initiatives lancées dans le cadre de cette assemblée, qui réunit 43 Parlements, il a été décidé d'entreprendre un travail de coordination entre les acteurs les plus engagés dans le partenariat euro-méditerranéen. Citons parmi les institutions concernées, la Commission européenne (CE), le secrétariat général de l'UPM et la Banque européenne d'investissement (BEI). Selon Ghellab, «le renforcement des synergies entre les initiatives engagées par les différents acteurs et le travail d'orientation qui sera mené au niveau de l'Assemblée parlementaire de l'UpM, sont de nature à conférer une véritable impulsion au partenariat euro-méditerranéen».