Le Maroc est fin prêt pour la nouvelle étape de la médiation judiciaire. C'est le message que le département de la Justice et des libertés a voulu transmettre lors du premier congrès de la médiation, qui s'est ouvert ce mercredi matin à Rabat. Selon Abdelmajid Ghmija, secrétaire général du ministère de la Justice, représentant le ministre de tutelle, Mustapha Ramid, «le monde des affaires demande actuellement de nouvelles modalités de résolution des litiges et plusieurs suggestions relatives à la mise en place de la médiation judiciaire, à côté de la médiation conventionnelle». Dans la région MENA, le Maroc est en pole position au niveau de l'adaptation législative, notamment vis-à-vis des lois de l'UE, premier partenaire commercial. Le royaume est d'autant mieux placé qu'il est un pays où la médiation est plus rapide en termes de délais et de coûts. Néanmoins, le besoin de mise à jour du cadre légal se fait de plus en plus sentir, notamment en ce qui concerne les PME. C'est dans cette logique que devraient donc s'inscrire les recommandations de la commission de travail, qui seront présentées dès demain matin à Rabat.