La Commission fiscalité, relevant du pôle Compétitivité de l'Association marocaine des exportateurs, a organisé en début de semaine au siège de l'association, une table ronde regroupant les membres et des experts financiers afin d'examiner les mesures relatives à la loi de Finances 2020. Après avoir passé en revue les nouvelles dispositions et leur implication sur leur activité, les exportateurs ont échangé sur leurs attentes et recommandations pour la prochaine loi de Finances. Une manière, pour eux comme expliqué dans un communiqué publié aujourd'hui, de "permettre à l'ASMEX de remplir son rôle de force de proposition pour le développement de l'économie nationale par l'export". " Cette rencontre est la première d'une série de séances de travail qui seront menées lors des prochains mois pour préparer nos recommandations pour 2021", a déclaré Fatiha Kobbi, présidente de la Commission fiscalité au sein de l'ASMEX. L'encouragement de l'investissement, la création d'emploi, le soutien social, l'équité fiscale… ont été abordés lors de cette réunion et constituent le point de départ de propositions pour les prochaines rencontres qui seront organisées par la commission. Lors de la publication de la précédente loi des Finances, l'ASMEX avait exprimé son mécontentement et avait appelé à élaborer des mesures visant le développement de l'assiette des exportateurs et des outils de soutien à l'export. En conséquence, l'ASMEX a déploré «la mouture finale de la Loi des Finances 2020» qui a tranché pour la suppression de l'exonération de 5 ans en matière d'IS pour les nouvelles entreprises exportatrices, concernant leur chiffre d'affaires réalisé à l'export ; l'adoption du barème progressif pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2020 avec toutefois la fixation d'un taux à 20% pour la tranche dont le montant du bénéfice net est supérieur à 1 million DH.