Ce jeudi matin, la Commission spéciale sur le modèle de développement (CSMD) a entamé ses séances d'écoute aux partis politiques et aux syndicats par une réunion avec des représentants du Parti de la Justice et du Développement (PJD). Plus tard dans la même journée, c'était au tour de l'Union socialiste des forces populaires (USFP) de formuler sa vision. Des propositions, où le pilier institutionnel est l'élément-clé, comme souligné le premier secrétaire du parti Driss Lachgar. "L'USFP a élaboré sa vision du nouveau modèle de développement autour de cinq principaux axes, dont le plus important est le renforcement de la démocratie en tant que condition essentielle pour la réalisation du développement", a-t-il déclaré à la presse à l'issue de la réunion les membres de la Commission. Lachgar a relevé que l'USFP a présenté plusieurs propositions dans le cadre de l'axe institutionnel, notamment en ce qui concerne la garantie de l'équilibre des pouvoirs et de l'acquittement de leurs rôles conformément à la constitution, et la réussite du renouvellement des élites et des compétences politiques, partant du principe: "pas de démocratie sans partis et pas de partis sans citoyens engagés dans l'action partisane". Conformément au projet socialiste et démocrate adopté par l'USFP, le parti considère "fondamentale" la question de la modernité, tout comme la question de l'égalité, qui permet à la moitié de la société de jouer pleinement son rôle, a-t-il ajouté. Lachgar a affirmé que le parti entend clarifier, plus tard par le biais d'une note, les cinq principaux piliers de sa vision du nouveau modèle de développement, à savoir les piliers institutionnel, économique, social, sociétal et culturel.