Le spécialiste de la construction, Delattre Levivier Maroc (DLM), a été placé, jeudi dernier, en procédure de sauvegarde par le Tribunal de commerce de Casablanca. Le groupe détaille les objectifs de cette procédure. Après la décision du Tribunal de commerce de Casablanca, jeudi dernier, Delattre Levivier Maroc bénéficie désormais de la procédure de sauvegarde. En effet, afin de pouvoir honorer l'ensemble de ses engagements clients, collaborateurs, partenaires et fournisseurs, le groupe a expliqué, à travers la publication d'un communiqué, qu'il «a sollicité et obtenu aujourd'hui 19 décembre, auprès du Tribunal de commerce de Casablanca, l'ouverture d'une procédure de sauvegarde, telle que prévue par le livre 5 du Code de commerce». Le groupe a assuré que cette demande a été engagée, à la suite des tensions de trésorerie qui ont négativement impacté les réalisations de l'exercice 2018 et l'activité du premier semestre 2019. DLM a ainsi étalé ses principaux objectifs visés à travers la sauvegarde. Il s'agit de la préservation des emplois, l'apurement du passif vis-à-vis de ses créanciers. Le groupe indique également qu'il table, à travers cette mesure, sur la poursuite sans difficultés de ses projets, de ses activités commerciales, de fabrication et de montage dans le respect des délais impartis et conformément à la qualité exigée par ses clients. La procédure permettra en plus la réorganisation de l'entreprise lui permettant plus d'agilité à tous les niveaux. Il est à noter dans ce sens que le tribunal fixe la durée du plan de sauvegarde pour une période n'excédant pas cinq ans. En ce qui concerne la procédure qui sera suivie, il est à noter que le syndic nommé par le tribunal est Fahd El Mjabber, expert comptable. Le syndic devrait prendre contact avec la société et ses créanciers et établir un échéancier de travail. DLM devrait préparer un plan de sauvegarde, le présenter au syndic puis au tribunal pour approbation. «Nous publierons dans les jours à venir, sur notre site internet www.dlm.ma, plus de détails sur le déroulement de la procédure»., a conclu DLM. Il est à préciser, que ce n'est pas une première pour les sociétés cotées, puisque Stroc Industrie bénéficie d'une procédure similaire depuis mai dernier.