Le 12 décembre, à l'issue d'une Assemblée générale ordinaire élective tenue au siège de la CGEM, le quorum a permis l'élection à une majorité de 99% de Leila Doukali, candidate unique à ce mandat 2019-2022. Doukkali est ainsi aujourd'hui présidente nationale à la tête de l'organisation des femmes cheffes d'entreprises, une élection qui " permettra à l'AFEM de prendre un nouvel élan et de déployer son programme d'actions autour du développement de l'entreprenariat féminin", comme l'affirmait le communiqué publié par le comité de l'Association. Leila Doukali, elle, représente une célèbre franchise de prêt-à-porter parisienne au Maroc et gère une entreprise familiale dans l'agro-alimentaire et le négoce. La nouvelle présidente vise à faire de l'AFEM une «AFEM forte qui compte encore plus fort sur l'échiquier économique, une AFEM innovante et engagée pour la parité». Durant son mandat, la présidente de l'Association, veut raviver la flamme de l'Association. Elle milite également pour une meilleure parité et s'engage à faire de l'AFEM une association innovante à l'ère du digital. Entretien avec Leila DOUKALI, Présidente de l'AFEM -Vous avez été nommée à la tête de l'AFEM. Quel est votre ressenti? C'est une grande fierté. J'ai la grande confiance de près de l'unanimité (à une voix près) des membres de l'AFEM qui sont mobilisées et qui veulent m'accompagner dans ce challenge. C'est une grande fierté. Bien que c'était une candidature unique, ce n'était pas forcément gagné. Il fallait obtenir un quorum. Nous y sommes arrivées ! -Quels est votre feuille de route pour les trois prochaines années? Pour mon mandat 2019-2022, mon slogan est de «raviver la flamme». Pour y parvenir j'ai trois ambitions. En premier faire de l'AFEM une forte association qui compte encore plus sur l'échiquier économique, car nous avons constaté la flamme de notre association a perdu de son intensité cette dernière année. Je veux également que notre association soit innovante à l'ère du digital, elle doit impérativement s'adapter pour avancer. Puis en faire une association engagée pour la parité et l'égalité des chances. J'ai quatre priorités dans ce sens, redonner confiance, parce que notre notoriété a été véritablement écorchée. Redynamiser notre association en mobilisant plus de membres. Restructurer notre association, et puis mobiliser autour de nous. D'ailleurs, j'en profite pour inviter toutes les femmes chefs d'entreprises qui souhaitent nous accompagner dans cette nouvelle dynamique à se joindre à notre association. -Quelle est votre priorité par rapport aux délégations régionales? Les délégations régionales sont aujourd'hui au nombre de quatre. Nous aspirons justement à ramener ce nombre huit délégations au courant de ce nouveau mandat. Notre programme est en effet, ambitieux mais reste réaliste en termes d'ouverture. Le chemin est encore long car nous avons l'ambition d'avoir 12 représentations à terme. Mais nous préférons stabiliser huit régions pour pouvoir après se développer sur d'autres. Nous ciblons la région de Casablanca, Fès/Meknès, Agadir et l'une des régions du Sud.