Cette année, l'AITEX met l'accent sur quatre thématiques principales, à savoir "Citizen centric", "Futur du Travail", "Innovation inversée" et "DeepTech". D'autres sujets seront sous forme de workshops, tels que la "Blockchain", la "Cybersécurité" et le "Digital Banking. La quatrième édition de l'Aitex (Africa IT expo) a ouvert ses portes ce jeudi à Rabat sur la nécessité pour l'Afrique de s'arrimer aux opportunités qu'offrent les nouvelles technologies et la digitalisation. «Le numérique, moteur de croissance de l'Afrique», est le thème choisi pour cette édition. Pas moins de 25 pays y ont pris part avec la Chine et le Congo comme invités d'honneur. Une grande délégation chinoise et congolaise s'est déplacée pour participer à l'événement. #DigitalBusinessAfrica en ce moment au salon #Aitex2019 avec le #Congo, pays à l'honneur. Sur les images on peut voir #YvesIckonga, conseiller du PR #SassouNguesso, #EricArmelNdoumba, conseiller de @LeonJuste , #FranckParfaitSiolo, Dircab de #LéonJusteIbombo#ICTMediaCM pic.twitter.com/6rIcxb28fX — DIGITAL Business Africa (@DigitalBusiness) October 24, 2019 Lors de son intervention à l'ouverture de l'événement, Saloua Karkri Belkeziz, présidente de la Fédération des technologies de l'information, des télécommunications et de l'offshoring (Apebi), a souligné que l'Afrique a longtemps joué le rôle de pourvoyeur de main d'œuvre et de matières premières pour le monde sans avoir profité de la richesse créée. Aujourd'hui, les NTIC donnent la possibilité d'inverser cette tendance. Pour sa part Moulay Hafid Elalamy, ministre de l'Industrie, de l'investissement, du commerce et de l'économie numérique, a parlé de la manière dont le digital peut contribuer à faire émerger le continent africain. Pour donner un ordre de grandeur, il faut savoir que la France table, par exemple, sur la 5G pour réaliser une valeur ajoutée de 50 milliards d'euro par an. En Afrique, ajoute Elalamy, la jeunesse est assoiffée de savoir et de liberté digitale. Du coup, les Etats doivent mettre en urgence des infrastructures de qualité et changer de logiciel de formation. Le Maroc a réalisé une avancée respectable, bien que balbutiante, dans le e-gouvernement et le digital notamment en créant l'Agence pour le développement du digital (ADD). Citons-en aussi, la loi sur les téléccoms qui a ouvert la possibilité au partage des infrastructures. Ouverture de salon AITEX à Rabat. Une belle opportunité pour le Maroc et l'Afrique de montrer son agilité et prendre confiance en ses forces #aitex pic.twitter.com/ekgWtFBSL2 — vincent poujol (@vincent_poujol) October 24, 2019 A cette occasion, l'APEBI a célébré son trentenaire avant et de présenter son livre blanc, un ouvrage qui est le fruit d'une initiative menée par la Fédération auprès de l'ensemble de ses partenaires et parties prenantes et ce dans l'objectif de recueillir leurs visions et leurs recommandations autour du développement de ce secteur clé au niveau national. En plus des plénières, Africa IT Expo propose divers temps forts, notamment l'exposition "Village Tech", vitrine des technologies mondiales et de l'innovation, où les exposants présentent leurs produits, technologies et services.