Un total de 8.342 kg de chira ont été saisis par les services douaniers aux ports de Casablanca et de Tanger Méditerranée, ainsi qu'au poste frontière terrestre de Guerguarate depuis le 11 octobre courant, mettant en échec des tentatives de trafic effectuées selon des modes opératoires développés ayant pour but de tromper la vigilance du service. Un communiqué de l'Administration des Douanes et Impôts indirects (ADII) fait savoir mercredi que les services douaniers chargés du contrôle des exportations au port de Casablanca, en collaboration avec la brigade de lutte contre les stupéfiants et les services spécialisés de la DGSN ont découvert, vendredi dernier, 142 kg de chira sous forme de plaquettes soigneusement dissimulées dans des cachettes aménagées en double paroi sous le plancher d'un container présenté vide à l'exportation à destination de l'Espagne. Les services douaniers exerçant au poste frontière terrestre de Guerguarate ont, pour leur part, mis en échec lundi dernier une deuxième tentative d'exportation après avoir soumis un ensemble routier transportant une cargaison de pommes de terre à un contrôle par scanner qui a révélé la présence de près de 6 tonnes de chira sous forme de tablettes cachées dans des ballots, poursuit la même source. Il ajoute que, le même jour, les services douaniers chargés du contrôle des exportations au port de Tanger Méditerranée en collaboration avec la brigade de lutte contre les stupéfiants et les services de la DGSN ont saisi 2.200 kg de Chira, notant que suite à un contrôle par scanner et à une vérification physique très poussée, la drogue a été retrouvée dans les pneus de secours, le réservoir et le plancher d'une remorque à destination de l'Espagne, présentée vide à l'exportation. Ces opérations s'inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie de l'ADII pour lutter contre le trafic illicite des stupéfiants. Celle-ci est basée sur l'analyse du risque, le renseignement et le ciblage, explique l'ADII. Le Parquet avisé a ordonné des compléments d'enquêtes confiées à la police judiciaire de ressort, conclut le communiqué.