L'écologie est au centre des débats. Conscients de l'importance de concilier soucis écologiques et investissements, les membres de l' Association des professionnels marocains d'Amérique ont organisé, en fin de semaine dernière, son Moroccan American Bridges (MAB) autour du thème des énergies propres. Brainstorming Ainsi, un aperçu sur les opportunités d'investissement existantes dans les énergies propres a-t-il été donné à ces businessmen. Trois conférences ont, d'ailleurs, été organisées dans ce sens. Un tour d'horizon, d'abord, de l'industrie des énergies renouvelables, avant d'aborder les opportunités d'investissement dans l'énergie propre au Maroc. Une dernière session a aussi servi à dresser des évaluations, à débattre des financements, et à s'imprégner des success stories des «green energy projects». Parmi les invités de marque, Amina Benkhadra, ministre de l'Energie, Ahmed Réda Chami, ministre de l'Industrie, Saïd Mouline, directeur général du Centre de développement des énergies renouvelables (CDER), et Abdellah Griech, directeur de l'hydraulique et des énergies renouvelables à l'Office national de l'électricité (ONE). Objectif: mettre en relation investisseurs, décideurs et experts nationaux en la matière. «Notre rôle est de dresser un pont entre ces parties pour garantir un échange d'idées fructifiant», déclare Karim Sijilmassi, président de l'Association. Au bout des rencontres, des idées sont générées et les opportunités d'investissements, qui ont déjà germé, prennent forme. Secteurs clefs à explorer Dans la récente version de son guide sur le commerce et l'investissement au Maroc, la Chambre américaine de commerce (AmCham) décrit les énergies renouvelables comme «composante majeure de la politique énergétique marocaine» (voir Les Echos n°159). Les forces du secteur sont énumérées. Parmi elles, le potentiel immédiat de production de ces formes d'énergie face à l'absence de ressources fossiles. Le risque d'exposition aux fluctuations des cours du pétrole et du gaz naturel sera ainsi minimisé, dans un contexte actuel de volatilité des prix. La Chambre a aussi dénombré les secteurs propices à recueillir ce type d'investissements. L'AMPA développe et entretient un solide réseau de Marocains professionnels aux Etats-Unis, et n'omet pas la promotion des échanges commerciaux bilatéraux de toutes natures. Pour Sijilmassi, l'ALE se révèle l'outil idéal quoique désavantageux pour le Maroc.