Le procès de 12 hommes accusés d'avoir séquestré et violé collectivement une adolescente marocaine a été reporté mardi pour la troisième fois en deux mois, au grand dam de la victime "impatiente de reprendre une vie normale". Khadija qui s'est présentée pour la première fois devant le tribunal ce mardi n'ayant pas été invitée précédemment au procès"pour des raisons de santé" affirme qu'elle "attend que ça se termine pour rétablir la vérité et pour se faire détatouer". L'audience a été immédiatement renvoyée au 9 juillet, deux des prévenus n'ayant toujours pas d'avocats. Les accusés, âgés de 19 à 29 ans, étaient présents dans la salle, menottés et surveillés par des policiers. Ils sont jugés pour "traite d'être humain", "viol", "constitution d'une bande organisée" ou "enlèvement et séquestration" et risquent jusqu'à 30 ans de prison. Un treizième est jugé séparément à huis clos, son dossier ayant été disjoint car il était mineur au moment des faits.