Jusqu'ici secrétaire permanent du Comité national de prévention des accidents de la circulation, Benacer Boulaajoul vient d'être nommé directeur de l'Agence nationale de la sécurité routière. Une attribution Justifiée et méritée, mais non dénuée de défis. C'est une haute fonction à laquelle vient d'être promu Benacer Boulaajoul, lors du dernier Conseil de gouvernement. En effet, celui qui occupait le poste de secrétaire permanent du Comité national de prévention des accidents de la circulation (CNPAC) vient d'être nommé directeur de l'Agence nationale de la sécurité routière (ANSR). Créée l'an dernier, cette nouvelle structure a pour ambition de réduire de 25% le nombre de morts sur nos routes à l'horizon 2021, voire de 50% d'ici 2026. Pour cela, ladite agence va concentrer tous les efforts déployés en la matière, mais aussi centraliser diverses missions relatives à la sécurité routière et en bonne part celles qui dépendaient de la Direction du transport et du CNPAC. En d'autres termes, plusieurs missions entreront désormais dans le périmètre de Benacer Boulaajoul, parmi lesquels on pourrait citer la délivrance des permis de conduire, l'attribution des cartes grises, le contrôle des centres de visite technique, en plus des actions relatives à la sécurité routière et de la mission du Centre national d'essais et d'homologation (CNEH). Cette dernière structure, qui se prépare à déménager ses locaux, aura de nouveaux défi s sous la houlette de l'ANSR. Le CNEH est appelé à se moderniser et à se mettre à niveau pour réussir les différents challenges qui se présentent comme la dématérialisation du processus d'homologation des véhicules importés. De l'avis de plus d'un observateur, Benacer Boulaajoul saura relever ces défis. Sérieux et dévoué à cette cause nationale qu'est la sécurité routière, il est indéniablement «l'homme de la situation ». Les chiffres parlent pour lui, puisqu'il est l'homme qui avait réussi à faire baisser la mortalité routière au Maroc sous la barre des 4.000 morts par an depuis 2013 et même sous le seuil des 3.500 décès l'an dernier.