Le secrétaire d'Etat chargé du transport, Mohamed Najib Boulif, a mis en avant, mardi à Tétouan, le rôle important que peut jouer la société civile dans la promotion de la culture de l'éducation à la sécurité routière, à même de réduire les risques liés aux accidents de la circulation. S'exprimant à l'ouverture d'une session de formation en sécurité routière, organisée par le Comité national de prévention des accidents de la circulation (CNPAC) au profit des associations de la société civile de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, M. Boulif a souligné que la sécurité routière est essentiellement une question de comportement qui requiert la prise de conscience collective et la conjugaison des efforts des différents intervenants, en l'occurrence les acteurs de la société civile. Dans ce sens, le secrétaire d'Etat s'est arrêté sur les objectifs de la Stratégie nationale de sécurité routière 2017-2026 visant, notamment, à réduire de 50% le nombre des victimes des accidents de la circulation à l'horizon 2026, affirmant que les indicateurs en matière d'application de cette stratégie sont positifs. Il a, dans ce cadre, fait état d'une baisse de 2,62% du nombre des décès dans les accidents de la circulation au titre de l'année 2017, contre un objectif fixé de 3%, ajoutant qu'en janvier dernier, le nombre des victimes des accidents routiers a enregistré une baisse de 8,7%. Même son de cloche du côté du secrétaire permanent du CNPAC, Benacer Boulaajoul, qui a indiqué que la société civile est un acteur principal sur le plan de communication du comité, en tant que levier d'appui et d'accompagnement de la stratégie nationale de sécurité routière, ainsi que de son plan d'action au titre de l'année 2018.