Les étudiants non-européens devront s'acquitter de frais dix fois plus élevés que ceux de leurs homologues européens (2.770 euros en licence et 3.770 euros en master et doctorat), dès la rentrée prochaine, selon deux textes publiés dimanche au Journal officiel. Une vingtaine d'établissements du supérieur se rebiffent contre cette hausse. Non à l'augmentation des frais d'inscription pour les étudiants et étudiantes étranger/res! #CarreRouge #MêmesEtudesMêmesDroits @hervechristofol @PierreChantelot @rogerypascual @PresseFSU @MichelleLauton @NACREspirale pic.twitter.com/q9gvJBKdjI — SNESUP-FSU (@SnesupFsu) 9 janvier 2019 "Dans le respect du cadre réglementaire, l'Université Paris-Saclay et ses membres mettront en place, pour l'année 2019-2020, une large politique d'exonération pour tous les étudiants et doctorants, en alignant le montant des droits d'inscription pour les étudiants et doctorants extracommunautaires sur les droits d'inscription des étudiants et doctorants européens", peut-on lire sur différents sites de Paris-Saclay. Au total, 25 institutions d'enseignement supérieur (24 universités sur les 75 universités en France, et l'EHESS) s'opposent à l'application de la hausse des frais d'inscription pour les étudiants extra-européens. Il s'agit de l'Université de Lorraine, l'Université Paris 1, Université Paris 13, Université de Franche-Comté, Paris 3, Aix-Marseille, Caen, Clermont-Auvergne, EHESS, Grenoble-Alpes, Université de Nantes, Le Mans, Lyon 2, Nanterre, Nantes, Nice Sophia Antipolis, Université de Reims, Paris 8, Tours, Angers Ouest France, Strasbourg, Toulouse Jean-Jaurès, Paris-Saclay, Rennes 2, Rouen. Ci-joint, la liste des universités françaises qui s'opposent à cette hausse proprement ahurissante et discriminatoire, et utiliseront tous les moyens légaux possibles pour refuser de l'appliquer. #EtudiantsEtrangers https://t.co/6Gm5wm0Ja0 https://t.co/ja5FkUJd2O — Najat Vallaud-Belkacem (@najatvb) 22 avril 2019