Une scène de malaise collectif a eu lieu, lundi 11 février 2018, dans un collège à Casablanca. Des adolescentes, élèves du collège Al-Imam Al-Kastalani, sont entrées en transe. Cette scène a touché neuf jeunes filles. Une séquence filmée a largement été partagé sur les réseaux sociaux. Choqués par cette vidéo, les internautes ont immédiatement imputé cette crise aux effets d'une quelconque drogue. Seulement après l'examen d'une médecin, aucune anomalie n'a été détectée. "Il s'est avéré qu'elles ne souffraient d'aucune maladie et ne présentaient aucune trace de consommation d'un quelconque stupéfiant", a précisé la Direction provinciale de l'Education nationale d'Al Fida-Derb Sultan, dont relève ledit collège. Plus de peur que de mal, aucune perte en vie humaine n'a été déplorée. Les élèves ont regagné leurs domiciles en compagnie de leurs parents et ont pu reprendre les cours "normalement" dans l'après-midi du même jour de l'incident, selon la même source. Cette situation, qui a créé la psychose au sein des familles des élèves victimes et de la population marocaine, en général, a actuellement une explication scientifique. Une scène similaire s'était déjà produite en 2018 au lycée 1er Mai au Congo, en 1993 en Egypte, en 1977 aux Etats Unis d'Amérique, et dans d'autres pays. Ce phénomène serait qualifié d'hystérie collective et qui se manifeste par des cris, des évanouissements et la débandade. LesEco.ma a sollicité l'avis d'un psychotérapeute.
