Le Programme Jeunes Marocains Ambassadeurs aux Nations-Unis, lancé samedi à Casablanca, ambitionne de former une génération de leaders d'avenir, de préparer les jeunes talents aux multiples formes d'adhésion aux processus décisionnels et de constituer les relais dans la dynamique du développement. La première séance de ce programme, ouverte à la délégation des jeunes sélectionnés à Casablanca et sa région, a été l'occasion de rencontrer avec des membres du comité scientifique et responsable de l'Ecole nationale de commerce et de gestion de Casablanca (ENCGC) en vue d'éclaircir les passages et les phases clés de ce parcours d'excellence. Ce parcours de formation, dirigé par des personnalités du monde politique, économique, social et diplomatique tant au Maroc qu'à l'étranger, devra leur permettre d'acquérir des aptitudes notamment dans le public-speaking (parler en public), le team-work (travail en groupe) et l'interaction avec les autres groupes de travail, la gestion du stress, le problem-solving (résolution des problèmes) et l'organisation des informal-interpersonal relationships (relations informelles et interpersonnelles) qui agissent aussi bien au niveau international que dans de nombreux contextes (diplomatique, juridique, économique, académique). Ce programme offre l'opportunité aux futurs diplomates et aux jeunes talents, choisis suite à une sélection nationale (Casablanca, Rabat et Marrakech et leur région), de mieux comprendre les enjeux d'un monde globalisé, de s'ouvrir sur la réalité internationale et de mettre à profit leurs compétences pour faire face avec assurance au monde du travail. Il leur offre la possibilité de bénéficier d'une expérience unique et d'intégrer les liens entre la diplomatie au sens large et le côté économique puisque les entreprises ont besoin, aujourd'hui, de relais, de faire la veille et la diplomatie économique qui est une clé formidable pour que le Maroc consolide sa place de hub, a relevé, de son côté, M. Zakaria Fahim, membre du comité scientifique IDA et président du Hub Africa et de la commission TPE-PME, GE-PME et Auto-entrepreneur à la Confédération générale des Entreprises du Maroc (CGEM). Et d'expliquer qu'il faut inscrire la diplomatie économique comme étant un sujet important pouvant être intégré dans les projets de vie des jeunes en vue de s'ouvrir des horizons professionnels, notant que la diplomatie économique n'est pas uniquement du ressort des diplomates mais de tout un chacun. C'est pourquoi, il faut bien préparer cette diplomatie, qui permet d'ouvrir des marchés, de faire grandir les entreprises, afin d'assurer la relève. Le programme permet d'allier la dimension scolaire, académique ou théorique à celle pratique conséquente selon le Levier 3 de la Charte Nationale d'Education et de Formation concernant l'adéquation du système d'éducation et de formation à son environnement socio- économique. Une fois la préparation au Maroc achevée, les participants se rendront à New York pour participer, à ,partir du 26 février prochain, à un atelier et expérimenter en première ligne les challenges de la politique, de l'économie et de la diplomatie internationale avec des conférences, rencontres, débats et autres visites culturelles.