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Zoo...midable !
Publié dans Les ECO le 16 - 01 - 2012

Malgré son côté artificiel, le nouveau zoo de Rabat vous offre un bel aperçu de la faune africaine. Des standards internationaux pour mieux préserver les espèces en voie de disparition. Si l'on oublie le roulement du train à quelques kilomètres de là, on se croirait presque dans un safari. Ouvert au public depuis le samedi 14 janvier, le Jardin zoologique de Rabat a de quoi vous surprendre. Laissez donc derrière vous le «village d'accueil», porte d'entrée du Jardin zoologique qui fait penser à un hôtel resort, et enfoncez-vous dans les 25 hectares de faune qui s'offrent à vous. Ce qui frappe de prime abord, ce seront peut-être les reliefs reconstitués artificiellement. Mais cette impression laisse vite place au ton finalement naturel donné à ce zoo. Avec ses panneaux de présentation en bois, ses cordes, cette paille sur les toits des huttes, il n'y a pas de doute, la faune africaine n'est pas loin. C'est d'ailleurs la thématique choisie par le zoo: faire découvrir à tous la faune marocaine, saharienne et africaine. Cinq zones représentant différents écosystèmes dessinent le zoo : la montagne de l'Atlas (singe magot, lion de l'Atlas et mouflons à manchettes), le désert (oryx, addax, guépard), la savane (lion, éléphant, girafe), la forêt tropicale (lémuriens, chimpanzé, oiseaux) et les marécages (crocodiles, hippopotames). À cela, s'ajoute une ferme pédagogique de 5 ha où les enfants, et leurs parents, pourront partir à la rencontre des animaux domestiques et apprendre les différents métiers qui s'y pratiquent (tonte, traite, etc.).
Les animaux en vedette
Profitez de la formidable liberté qui est donnée aux animaux. Il est loin le temps où les zoos abritaient leurs animaux dans des cages. Le Jardin zoologique de Rabat a fait le choix des espaces ouverts. Conçu par le cabinet singapourien «Bernard & Harrison», le nouveau zoo de Rabat – et, rappelons-le, le seul du Maroc – présente les collections animales dans leur habitat naturel. Des barrières en bois à mi-hauteur ou parfois des vitres séparent les animaux des visiteurs. Bien sûr, pour les animaux les plus imprévisibles, comme le guépard, des barrières électriques ont également été installées. Rassurez-vous, celles-ci n'envoient qu'une légère décharge à l'animal pour le calmer. Tout amoureux des animaux sera gâté par la facilité qui lui est offerte d'observer la faune. Une vue panoramique permet même de voir les autruches au premier plan et les girafes à l'horizon. Toute l'attention est accordée aux animaux. «La scène appartient aux animaux. Ils ont une totale liberté de mouvements s'ils souhaitent se cacher, se dorer au soleil ou encore dormir. Les visiteurs doivent être patients», prévient ainsi le vétérinaire Abderrahim Essalhi, directeur technique du Jardin zoologique de Rabat.
Une quarantaine de soigneurs et de vétérinaires, tous marocains, est d'ailleurs aux petits soins pour ces bêtes. Et comme tout zoo aux normes internationales, le Jardin zoologique de Rabat est doté d'une clinique vétérinaire et d'une station de quarantaine. De la même façon, il dispose d'un programme d'actions pour la gestion de la collection animale. En clair, le zoo de Rabat a également vocation à faire reproduire les animaux pour la conservation des espèces éteintes ou menacées de disparition. C'est le cas du Lion de l'Atlas, que l'on ne trouve plus à l'état sauvage depuis les années 40. Trois lionceaux sont d'ailleurs nés dans le zoo flambant neuf en décembre dernier. Pour la plupart, installés dans le zoo depuis moins d'un mois, les animaux semblent prendre leurs repères. Près de 1.000 animaux, représentant ainsi 130 espèces animales, ont été installés dans le Jardin zoologique. La grande majorité d'entre eux provient de l'ancienne ménagerie animale de Rabat, remplacée par un projet immobilier. D'autres viennent de zoos étrangers comme le parc de la vie sauvage d'Al Ain aux Emirats Arabes Unis ou encore d'Hanovre. Les girafes et les rhinocéros blancs, une espèce très rare, viennent ainsi d'Afrique du sud. De nombreux partenariats sont tissés avec des zoos étrangers pour permettre au zoo national de développer ses capacités.


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