* Un projet de "loi sur l'immigration de travailleurs qualifiés" doit être adopté mercredi en conseil des ministres en Allemagne, une première dans le pays face au vieillissement de sa population. Le projet de loi doit être adopté après le succès de tractations de dernière minute entre les partis social-démocrate SPD et conservateur CDU/CSU de la "grande coalition". Le SPD insiste pour que ce projet phare du quatrième gouvernement d'Angela Merkel puisse être porté sur les fonts baptismaux avant la fin de l'année, faisant officiellement de l'Allemagne un pays d'immigration. * Le président bolivien Evo Morales s'est dit mardi prêt à rejoindre la triple candidature Argentine-Uruguay-Paraguay pour organiser le Mondial-2030, lors d'un sommet du Mercosur à Montevideo. Durant son intervention , Evo Morales a proposé de mettre à disposition "deux ou trois départements (boliviens) pour accueillir" une partie des rencontres. Le chef de l'Etat boliviens a appelé à la tenue "d'un autre Mondial en Amérique du Sud en 2030". Le bloc sud-américain de libre-échange Mercosur regroupe le Brésil, l'Argentine, l'Uruguay et le Paraguay. La Bolivie est en cours d'adhésion. Le tournoi sera en 2030 le "Mondial du centenaire", un siècle après la première Coupe du monde organisée et remportée par l'Uruguay, qui avait annoncé en octobre 2017 sa candidature conjointe avec l'Argentine et le Paraguay pour 2030. * Le directeur de la Sûreté générale libanaise, Abbas Ibrahim, a affirmé mardi que le nouveau gouvernement sera bientôt formé au Liban, ont rapporté les médias locaux. M. Ibrahim a tenu ces propos après avoir discuté avec six députés sunnites indépendants de leur représentation au sein du nouveau gouvernement, a rapporté la chaîne de télévision Murr TV (MTV). "Nous sommes sur la bonne voie. Nous assisterons à la formation d'un nouveau gouvernement très prochainement si nous ne rencontrons pas d'autres obstacles", a-t-il déclaré, sans donner plus de détails. * Le pacte mondial de l'ONU sur les migrations, dénoncé par les nationalistes flamands, a eu raison du gouvernement belge: le Premier ministre libéral Charles Michel a jeté l'éponge mardi soir, faisant le constat de l'absence de soutien pour son gouvernement en place depuis 2014. A cinq mois des législatives prévues pour le 26 mai, la démission présentée mardi soir au roi Philippe ne va pas déboucher forcément sur son départ ni sur des élections anticipées. L'option "la plus probable", selon une source proche du pouvoir, est que le roi demande au gouvernement démissionnaire d'expédier les affaires courantes jusqu'à l'échéance électorale. Charles Michel a annoncé sa démission après un débat au Parlement au cours duquel il avait appelé l'opposition à le soutenir au coup par coup, sur plusieurs thèmes-clés (pouvoir d'achat, sécurité, environnement), pour permettre au gouvernement de continuer à travailler. * L'Arabie saoudite a présenté mardi un projet de budget 2019 tablant sur un déficit à hauteur de 35 milliards de dollars, dans le rouge pour la sixième année consécutive en raison des prix bas du pétrole. Ryad, dont l'économie reste extrêmement dépendante des exportations d'or noir, prévoit des recettes de 260 milliards de dollars, principalement tirées des revenus pétroliers. Dans le même temps, ses dépenses devraient s'élever à 295 milliards de dollars -leur niveau annuel le plus élevé dans l'histoire du royaume-, selon un communiqué gouvernemental lu par le roi Salmane. L'Arabie saoudite, qui multiplie les efforts pour diversifier son économie, n'a connu que des exercices budgétaires déficitaires depuis 2014, sur fond de chute prononcée des cours du brut.