Le Sénégal a été élu, par acclamation, hier lundi à Genève, à la présidence du Conseil des droits de l'Homme (CDH) des Nations Unies. L'information a été rapportée ce mardi par le quotidien Le Soleil, selon qui la présidence sénégalaise de ce conseil sera assurée par Coly Seck, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire, par ailleurs représentant permanent du Sénégal auprès de cette instance et d'autres organisations internationales à Genève. Le Sénégalais remplacera ainsi le Slovène Vojislavsuc, en poste jusqu'à la fin de l'année, et prendra fonction à la tête du Conseil des droits de l'Homme au mois de janvier 2019 pour un mandat d'un an. "Ce choix confirme dans ce qu'il a de plus essentiel, la vision politique et l'action de Son Excellence Macky Sall, président de la République du Sénégal, en faveur de la promotion et de la protection des droits de l'Homme, la consolidation de la démocratie et le respect de l'Etat de droit", s'est réjoui à cette occasion le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l'Extérieur, Sidiki Kaba. Il a relevé, dans ce sens, que "le Sénégal qui a reçu l'endossement de l'Afrique pour assurer la présidence du conseil des droits de l'Homme, envisage, avec d'autres pays, d'organiser à Genève, en marge de la 40è session du conseil en février-mars 2019 un événement parallèle qui portera sur la contribution de l'Afrique à l'émergence et à la consolidation des droits de l'homme dans le système des Nations Unies". Le 16 octobre 2017, le Sénégal a été élu avec 188 voix au Conseil des droits de l'homme de l'Organisation des Nations Unies pour la période 2018-2020, à New York, à l'occasion de la Soixante-douzième session (en cours) de l'Assemblée générale des Nations-unies. Après ses mandats successifs de 2006-2009 et de 2009-2012, le Sénégal a intégré à nouveau, le 1er janvier 2018, cet important organe composé de 47 Etats membres, dont le siège se trouve à Genève. Coly Seck devient ainsi le troisième Africain à être élu Président du CDH après le Gabonais Baudelaire Ndong Ella et le Nigérian Martin Ihoeghian Uhomoibhi.