Le président du Conseil des droits de l'Homme (CDH), l'ambassadeur du Gabon auprès de l'ONU, Baudelaire Ndong Ella, s'est félicité lundi à Genève des «progrès continus» dans le domaine des droits de l'Homme au Maroc. «Nous recevons chaque fois des informations sur l'amélioration de la situation des droits de l'Homme au Maroc», a déclaré M. Ndong Ella à la presse à l'issue d'un entretien avec le ministre de la Justice et des libertés, M. Mustapha Ramid, en marge de la 25e session du CDH. Tout en encourageant le Maroc «à continuer dans cette voie «, le président du CDH a jugé «très bonne» l'approche de communication entreprise par le Royaume en vue de faire connaître son expérience et ses actions en matière des droits humains. «La communication est très bien entreprise par le Maroc, c'est une bonne approche pour promouvoir la visibilité de ses efforts sur le terrain des droits de l'Homme», a-t-il fait observer. Prié de commenter la politique de co-développement défendue par le Royaume dans ses relations avec l'Afrique, M. Ndong Ella a indiqué que cette orientation «rentre effectivement dans la vision de la présidence du Conseil des droits de l'Homme». «Nous souhaitons qu'un équilibre soit établi entre les droits civils et politiques et les droits sociaux, économiques et culturels», a-t-il expliqué, affirmant que le Maroc a bien fait de mettre l'accent sur cette articulation sérieuse en matière de co-développement. Il a, à ce propos, estimé qu'il incombe à l'Afrique «d'améliorer et de parfaire les droits de l'Homme pour montrer à la communauté internationale que c'est un continent des droits de l'Homme». S'exprimant auparavant devant la 25-éme session du CDH, M. Ramid a souligné que le Maroc est fermement engagé en faveur des causes de la paix et du développement en Afrique ainsi que pour le renforcement des capacités de ses pays dans divers domaines. «Notre pays n'épargnera aucun effort pour la défense des causes africaines, notamment le co-développement, la lutte contre la pauvreté, la promotion du droit à l'éducation, à la santé et à l'eau potable et autres droits fondamentaux», a-t-il dit en substance.