La session ordinaire du Conseil de la ville de Rabat n'a pas pu se tenir à cause, encore une fois, des divergences entre majorité et opposition. C'est le Parti authenticité et modernité, meneur de l'opposition, qui fomente la discorde … non sans raisons ! La séance de la session ordinaire du Conseil de la ville de Rabat, prévue initialement vendredi, n'a pas pu se tenir sur fond de divergences entre majorité et opposition autour notamment de dossiers liés à l'urbanisme et à l'arrondissement de Youssoufia. Menée par le Parti Authenticité et Modernité (PAM), l'opposition a déploré «la détérioration de la qualité des prestations de l'arrondissement de Youssoufia aux habitants, peu ciblés par les programmes de développement, et les problèmes auxquels se heurte le secteur de l'urbanisme dans la capitale". Elle avait auparavant réclamé la présence du Wali de la région de Rabat-Salé-Kénitra aux travaux de la session, mais la présidence du conseil a invoqué les dispositions de la loi 113.14 relative aux communes qui stipule la présence obligatoire d'un représentant de l'autorité ou d'un délégué. Le président du Conseil de la ville, Mohamed Sadiki (du Parti de la Justice et du développement), a regretté dans une déclaration à la MAP que le groupe du PAM et d'autres conseillers "n'aient pas aidé à créer un climat propice à la tenue de la session", soulignant qu'à l'ordre du jour figuraient 36 points en lien notamment avec le grand projet, notamment, Rabat ville lumière, capitale marocaine de la culture". Dans une déclaration similaire, le président du Conseil de l'arrondissement du Souissi, Adil El Atrassi, membre du PAM, a affirmé que la ville est confrontée à une série de problèmes qu'il convient de surmonter tout en accordant la priorité à la défense des intérêts de la population. Le Conseil de la ville de Rabat avait ouvert le 5 octobre la première séance de sa session ordinaire dont les travaux devaient se décliner en quatre séances.