"Aujourd'hui on a essayé de m'assassiner", a déclaré le président vénézuélien Nicolas Maduro lors d'une intervention radio-télévisée. "Je n'ai pas de doute que le nom de Juan Manuel Santos est derrière cet attentat", a-t-il assuré. Le président vénézuélien Nicolas Maduro a accusé son homologue colombien Juan Manuel Santos d'être responsable d'un attentat contre lui samedi, commis selon les autorités vénézuéliennes avec des drones chargés d'explosifs alors qu'il prononçait un discours lors d'une cérémonie militaire à Caracas. "Aujourd'hui on a essayé de m'assassiner", a déclaré Maduro lors d'une intervention radio-télévisée, ajoutant : "un objet volant a explosé devant moi, une grande explosion". Selon lui, "une seconde explosion" a ensuite eu lieu. "Je n'ai pas de doute que le nom de Juan Manuel Santos est derrière cet attentat", a-t-il assuré. A Bogota, le gouvernement colombien a catégoriquement rejeté cette accusation, la qualifiant d'"absurde". Venezuela. Le discours du président Maduro brusquement interrompu samedi. Sur les images de la télévision qui retransmettait l'événement en direct, on voit ensuite des soldats se mettrent à courir. Puis le direct a été coupé. pic.twitter.com/tPkJdbgf4a — Visactu (@visactu) 4 août 2018 L'attentat a été revendiqué quelques heures plus tard par un mystérieux groupe rebelle qui serait composé de civils et de militaires dans un communiqué diffusé sur les réseaux sociaux. "Nous ne pouvons pas tolérer que la population soit affamée, que les malades n'aient pas de médicaments, que la monnaie n'ait plus de valeur, que le système éducatif n'enseigne plus rien et ne fasse qu'endoctriner avec le communisme", assure ce texte. Celui-ci est signé du "Mouvement national des soldats en chemise", jusque-là inconnu. Le ministre vénézuélien de la Communication Jorge Rodriguez a déclaré un peu plus tôt que Maduro avait réchappé à un attentat commis avec des drones chargés d'explosifs alors qu'il prononçait un discours lors d'une cérémonie militaire dans le centre de Caracas. Sept militaires ont été blessés et hospitalisés à la suite de l'attaque, a déclaré le ministre.