Après l'annulation du premier rendez-vous de la tournée « Ntwaslou w Nwaslou » prévu par Centrale Danone à Marrakech le 31 juillet en raison de quelques soucis logistiques, l'entreprise a réussi à tenir hier vendredi 3 juillet à Casablanca, son premier rendez-vous. Après la campagne de boycott à l'encontre de Centrale Danone et le retard enregistré en termes de communication de crise, si ce n'est l'intervention du PDG de la société, Emmanuel Faber, himself, remonte au mois de Ramadan au cours duquel Faber avait invité les consommateurs à la réconciliation, en baissant le prix de packs de la série spéciale « Zine Bladi ». Cette opération ayant été voué à l'échec, Centrale Danone envisage donc tirer la communication à son paroxysme en adoptant pour la première fois une proximité avec les commerçants et les clients qui ont décidé de mettre fin au contrat de confiance avec l'entreprise. Pour y arriver, Centrale Danone s'attèlera à étudier les propositions retenues afin de converger vers une solution dans un futur très proche. « Les propositions retenues seront étudiées pour annoncer le nouveau modèle du lait frais pasteurisé Centrale à la rentrée », avait précisé la société en guise de réponse aux boycotteurs. Pour ce faire, Central Danone a déployé 1.000 salariés afin de mener à bien cette autre tentative de réconciliation qui, faut-il le dire, peine à jusqu'à présent à montrer une lueur d'espoir. Déterminé à rectifier le tir, Centrale Danone envisage par ces rencontres dites « Ntwaslou w Nwaslou », à rencontrer directement des consommateurs et des épiciers « pour les écouter et discuter avec eux pour faire remonter leurs propositions », avait indiqué la société dans son communiqué. Et pour cause, le boycott lui a coûté une baisse d'environ 40% des ventes au deuxième trimestre 2018 et les tendances négatives devraient se poursuivre au deuxième semestre selon la directrice financière du groupe, Cécile Cabanis. Désormais consciente du grand travail communicationnel qu'elle se doit d'opérer, a tenu hier vendredi à Casablanca sa première rencontre de la campagne « Ntwaslou w Nwaslou ». L'escale qui était prévu hier au Studio des Arts vivants à Casablanca alors aspirait à retisser le lien affectif en vue de renouer la relation commerciale entre Centrale Danone et les boycotteurs de ses produits. Les prochaines villes à accueillir cette « Ntwaslou w Nwaslou » seront Tanger, le 5 août et Meknès le 7 août. Une cinquième consultation, prévue le 9 août, devra, elle, se tenir à Rabat, Kénitra ou Agadir en fonction du résultat d'un vote. Il y a lieu de rappeler que le boycott a coûté à Centrale Danone une baisse d'environ 40% des ventes au deuxième trimestre 2018 ; la chute continuerait toujours lors du deuxième semestre, à entendre, Cécile Cabanis, directrice financière du Groupe.