Le secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Equipement, du Transport, de la Logistique et de l'Eau, Mohamed Najib Boulif, réagit à la rumeur selon laquelle il aurait menacé de poursuivre en justice les écoles de conduite en cas de non-respect des tarifs. Dans une déclaration explicative qu'il a partagée, ce lundi 28 mai sur sa page Facebook, Boulif a nié en bloc avoir menacé quiconque et a qualifié de «rumeur» cette information parue dans les médias. Le ministre a tenu à souligner qu'il s'agit d'une série d'inexactitudes et de données infondées. Il précise que le seul principe à respecter en vue d'obtenir son permis de conduire est celui de la transparence et du «respect de la loi». Pour Boulif, l'évocation des tarifs et leur respect par les écoles de conduite a été soulevé par certains citoyens et professionnels dans leurs commentaires sur le site du Secrétariat général du gouvernement et aucunement par le secrétariat d'Etat chargé de l'Equipement. Pour Boulif, il y a eu «une intention de le lier au sujet du boycott en vue de tromper aussi bien les citoyens que les professionnels». Préciser les tarifs des formations théorique et pratique pour l'obtention du permis de conduire vient dans le cadre de la réforme du secteur des auto-écoles à travers un programme de réforme global du secteur signé entre la tutelle et les professionnels depuis 2014. Enfin, Boulif a affirmé que plusieurs facteurs socioéconomiques ont été pris en compte pour déterminer les tarifs et que son département œuvrera à communiquer toutes les données nécessaires et les clarifications en rapport avec les procédures de réforme de la formation au sein des écoles de conduite. Le but étant d'aller de l'avant en favorisant le contexte de travail et d'apprentissage, et de hausser le niveau de vigilance et de sécurité routière.