Dans le cadre du Plan santé 2025, le ministère de la Santé a organisé à Skhirat une journée sur le «Lancement des Groupes de Travail de Concertation». Lors de cette rencontre, la contractualisation des professionnels de la Santé s'avère à l'ordre du jour. En effet, pour le département de tutelle, le sous-effectif dont souffrent certaines régions du royaume en termes de professionnels de la Santé constitue un problème majeur. Le ministre de la Santé, Anass Doukkali, voit en la contractualisation la solution idoine. Par ailleurs, il ne manque pas de louer les efforts de son département d'avoir augmenté considérablement les postes budgétaires de 1500 à 4000 en un an seulement. «Il y a un consensus autour de cette question de mode de contractualisation des professionnels de la Santé avec les différentes structures. D'abord, on peut louer le fait que les postes budgétaires ont augmenté : on passe de 1500 à 4000 en l'espace d'un an», nous déclare Doukkali. Autre projet est celui de reconvertir certains postes budgétaires en postes contractuels. «Nous œuvrerons également à reconvertir certains postes budgétaires en postes contractuels parce que nous n'arrivons pas à desservir pas mal d'hôpitaux, à cause du statut de la fonction publique sanitaire et la volonté de certains médecins à vouloir rester dans des pôles d'excellence», a-t-il ajouté. Conscient du rejet chez les jeunes médecins de l'idée d'être affectés vers certaines régions périphériques du royaume, le ministre voit en ce contrat une mesure d'encouragement. «Ce contrat, à côté d'autres mesures qui peuvent être mises en place au niveau territorial par des partenaires (collectivités), cherche à encourager les jeunes à accepter de partir travailler dans des zones périphériques».