L'ouverture du procès entre l'opérateur historique Maroc Telecom et Inwi a eu lieu aujourd'hui au Tribunal de commerce de Rabat. Toutefois, l'audience reportée, Inwi, qui conteste les «pratiques anticoncurrentielles» d'IAM devra attendre le 23 avril. La première audience du litige Inwi-IAM s'est soldée par un report au 23 avril. Au juge Hassan Graoui, Me Abdellatif Ouahbi, avocat d'Inwi, a soumis en guise de justificatif un document volumineux de 47 pages sans citer celles des annexes (une centaine). Au fond, Inwi ne tolère pas la «dominance» par IAM du marché. Ainsi l'opérateur - créé en 1999 - réclame un peu plus de 5 MMDH comme frais de dédommagements à l'opérateur historique. Les avocats de Maroc Telecom ainsi que ceux de l'ANRT ont reçu des copies du dossier octroyé au Parquet en vue des révision et préparation de leurs défenses respectives. Ce qui d'ailleurs justifie le report de l'audience à fin avril. Par ailleurs, ce sera le cabinet Hamzi Law Firm, spécialiste en «Droit de la distribution et de la concurrence», qui assurera la défense d'IAM tandis que l'ANRT (également impliquée dans le procès) sera sous l'aile de Me Kamel Saidi. Ce dernier expliquant que l'ANRT ne sera soumise à aucun jugement car ne faisant pas partie du litige ; elle n'a que le statut d'observateur. Néanmoins, en dépit de la convocation par Inwi de l'Etat, détenteur de 30% du capital d'IAM, aucune présence du représentant de l'Agence judiciaire du royaume n'a été enregistrée ! Il y a lieu de noter que vu l'intérêt qu'a suscité cette affaire, la salle d'audience a connu la présence de Bloomberg, grand support médiatique américain spécialisé en finances.