À l'issue du lancement des premiers appels d'offres ouverts relatifs à l'arganiculture, l'ANDZOA, en tant qu'entité d'exécution, a initié un atelier de démarrage du projet de «Mise en place de l'arganiculture en environnement dégradé» (DARED) financé par le Fonds vert pour le climat. Quelques mois après le lancement des premiers appels d'offres relatifs à l'arganiculture , l'Agence nationale de développement des zones oasiennes et de l'arganier (ANDZOA) vient d'organiser un atelier de démarrage du projet de «Mise en place de l'arganiculture en environnement dégradé» (DARED) à Agadir. Ce projet est financé à hauteur de 80%, soit 39 millions de dollars, par le Fonds vert pour le climat (GCF) alors que 9 millions de dollars ont été mobilisés sous forme de contribution de la partie marocaine à travers un cofinancement à hauteur de 4,1 millions de dollars par l'ANDZOA, en tant qu'entité d'exécution dudit projet, en plus de la Direction régionale de l'agriculture (5 millions de dollars) et de l'Agence du bassin hydraulique du Souss-Massa (800.000 dollars). Au total, le projet, qui a mobilisé 49,2 millions de dollars, vise à renforcer durant une période de 6 ans (2018-2023) la résilience des communautés rurales et la préservation de la réserve de biosphère d'arganeraie (RBA), qui s'étale sur 2,5 millions d'hectares. Dans un premier temps, il s'agit de la mise en place des vergers modernes d'arganier sur 10.000 ha de plantes aromatiques et médicinales (PAM) sur 2.000 ha associés à des techniques de collectes des eaux pluviales. S'agissant des mécanismes de gouvernance et gestion de projet, les discussions conduites lors de la préparation du projet se sont accordées sur la mise en place de trois comités qui veilleront à la mise en œuvre de ce programme, notamment le Comité de pilotage (ou Copil) qui regroupe l'ensemble des parties prenantes. Elle est présidée par le secrétaire général du ministère de l'Agriculture et de la pêche maritime. À cela s'ajoutent deux Comités régionaux de suivi (CORES) au niveau des régions concernés par le projet, en plus de comités provinciaux (COLOP). De surcroît, c'est l'ANDZOA qui hébergera l'Unité de gestion du projet (UGP) de l'arganiculture. Ce projet bénéficiera à quelque 26.000 habitants vivant dans une zone qui totalise 300 coopératives et plus de 6.500 adhérents. De plus, la superficie, exploitée par ménage bénéficiaire, sera revue à la hausse. Elle passera ainsi de 2,6 à 5 hectares par ménage après la réalisation du projet.