Trois ans après son lancement opérationnel, la Moroccan Foundation for Advanced Science, Innovation and Research (MAScIR), née du partenariat entre les universités Al Akhawayn, Moulay Ismaïl (Meknès) et Sidi Mohamed Ben Abdellah (Fès) et installée au Technopolis de Rabat, vient de dévoiler les premiers résultats des recherches effectuées au sein de l'équipe de chercheurs et ingénieurs. Constituée de 60 chercheurs et ingénieurs permanents ainsi que de 32 étudiants doctorants venus de tous horizons, cette équipe a publié 60 travaux de recherche et permis le dépôt de 7 brevets. Trois de ces brevets concernent la microélectronique, le reste est relatif aux nanotechnologies. Pour en arriver là, il a fallu réunir une enveloppe budgétaire conséquente, qui s'élève pour la période 2008-2013 à 471 MDH. Le gouvernement a lui-même mis la main à la poche en attribuant une enveloppe de 300 MDH. Le fonds Hassan II a quant à lui accordé 150 MDH alors que l'Académie Hassan II a signé un chèque de 21 MDH. Le tout a permis de constituer quatre plateformes technologiques : nanotechnologies, microélectronique, biotechnologies et photonique. Diversifier les revenus grâce à des contrats avec le privé De la même façon, la fondation ne s'interdit pas de prospecter auprès des entreprises privées. Au contraire, elle propose divers services, tels que la miniaturisation des systèmes, la modélisation des systèmes complexes, le design et prototypage de packages de circuits intégrés innovants, le développement et l'industrialisation des processus, la caractérisation physique et chimique, la caractérisation magnétique, la rhéologie et morphologie, le processing des polymères, des tests génétiques et immunologiques... De nombreux partenariats ont également été conclus par la fondation MAScIR avec divers organismes, universitaires ou privés. Quatre projets sont ainsi en cours de réalisation avec l'Office chérifien des phosphates (OCP), notamment un projet de biofertilisants pour la culture des micro-algues.