L'étude technique de marché, de positionnement et de faisabilité de la zone franche serait menée par MedZ, filiale de CDG Développement dans le cadre d'une convention-cadre. Une assiette foncière de 300 ha serait déjà soustraite du foncier de la nouvelle ville de Tagadirt. Du nouveau pour la zone franche à Agadir. L'étude technique de marché, de positionnement et de faisabilité de la zone franche serait menée par MedZ, filiale de CDG Développement, chargée déjà de l'aménagement et de la gestion du parc industriel Haliopolis et de l'Agropôle Souss-Massa. En attendant le lancement de cette étude qui sera initiée dans le cadre d'une convention-cadre entres les différents acteurs, c'est cette opération qui déterminera la vocation de cette zone industrielle, notamment son positionnement sur les métiers mondiaux d'un secteur particulier ou sur des multi-activités. Aujourd'hui, une assiette foncière d'une superficie de 300 ha serait déjà soustraite du foncier de la nouvelle ville de Tagadirt, prévue sur 1.100 hectares, à 18 km d'Agadir. La première tranche de cette zone franche concernera près de 50 hectares. Elle est attenante au Parc Haliopolis dédié à l'industrie de transformation des produits de la mer, situé au niveau de la commune rurale de Drarga. Cette assiette soustraite de la nouvelle ville de Tagadirt avait un régime forestier avant qu'elle ne soit reconvertie en terrain domanial. En effet, chaque région sera dotée d'une zone franche en vertu de la nouvelle Charte des investissements qui a pour objectif d'accompagner la dynamique de développement économique au niveau des régions, qui sera consolidée par le Plan d'accélération industrielle (PAI). À cet égard, la zone franche d'Agadir bénéficiera des nouvelles mesures phares de soutien marquant cette nouvelle charte, qui devrait être prête courant 2018. La première porte sur l'instauration d'un taux de l'impôt sur les sociétés (IS) de 0% pendant cinq ans pour les futures unités industrielles. Vient ensuite le statut «d'exportateur indirect» pour les sous-traitants. La troisième mesure porte sur l'octroi des avantages «zone franche» aux grandes entreprises exportatrices sans que celles-ci ne soient implantées dans une zone franche alors que les autres mesures concernent la mise en place d'une zone franche par région et de mécanismes d'appui au profit des régions les moins favorisées pour stimuler l'investissement industriel et favoriser un développement territorial équilibré.