Le Grand Agadir sera doté de deux pôles, à Aït Melloul sur 172 ha et à Tagadirt sur 70 ha. Le ministre de l'Equipement, du transport et de la logistique, Aziz Rabbah, a présidé en début de semaine une réunion de concertation et de communication sur les perspectives de développement des activités logistiques, à Agadir. Selon la dernière mouture du projet afférent au développement de ces zones logistiques, le Grand Agadir sera doté dans le cadre de la massification de ces plateformes de deux pôles. Le premier serait aménagé à Aït Melloul sur 172 ha et l'autre est prévu à Tagadirt dans la commune de Drarga sur 70 ha. L'idée est de doter l'agglomération du Grand Agadir d'un plan en combinaison avec le SDAU, qui sera intégré d'une façon optimale dans le plan national», précise Younes Tazi, DG de l'AMDL. Parmi les 3.300 ha dédiés à la stratégie nationale, 240 hectares sont dédiés à Agadir et sa région. Dans le cadre de la stratégie régionale de développement économique et sociale, le Conseil régional a déjà prévu le développement de 8 à 10 zones logistiques au sein du Grand Agadir. Toutefois, le nombre et la superficie des plateformes ont été certes arrêtés, mais c'était au schéma directeur d'aménagement et d'urbanisme (SDAU) en phase finale de réalisation de localiser ces zones. Ainsi, une plateforme logistique multimodale (PLM) étalée sur 900 ha est prévue à Sidi Bibi, Laqliâa et Oued Essafa en plus de la plateforme logistique (4 lots) de l'agropole et d'Haliopolis ainsi que les zones d'activité logistiques portuaires et ceux unimodaux des zones industrielles. Le défi, pour mener à bien cette feuille de route, est la mobilisation du foncier et l'assainissement des assiettes foncières identifiées. Preuve à l'appui, le projet du parc Haliopolis dont la signature de la convention a été conclue en 2009 a accusé énormément de retard à cause des procédures administratives. S'ajoute à cela l'accompagnement de ces pôles avec d'autres connexions routières. À cet égard, le SDAU a déjà consigné 6 liaisons dont 3 sont urgentes. Enfin, il est nécessaire de définir la relation de l'enceinte portuaire avec ces plateformes logistiques. Des études devraient être lancées à l'instar de la zone de Zenata pour relier le port à ces zones logistiques.