Le directeur de la succursale marocaine de CaixaBank a encouragé les capitaux espagnols à venir s'implanter au Maroc, un pays regorgeant d'opportunités selon son témoignage. Dans une tribune publiée sur le site du groupe financier CaixaBank, Ignacio Pino a troqué sa casquette de country-manager de la filiale espagnole au Maroc pour celle de VRP de la destination Maroc. Dans ce témoignage élogieux, Pino revient sur son expérience sous nos latitudes en tant que directeur des succursales marocaines de cette banque catalane installée depuis 2009 au royaume. «Je vis depuis cinq ans en Afrique du Nord (...) et tout au long de cette période, j'ai pu connaître, de première main, la réalité économique et sociale d'une zone économique émergente sur la scène internationale, de plus en plus remarquable et attractive, et ceci dans tous les sens». Le banquier espagnol rappelle, chiffres à l'appui, les performances des structures ibériques sous nos cieux : 19.000 entreprises espagnoles se dédient à l'import-export entre les deux pays, dont 5.000 ont développé une relation commerciale soutenue avec le Maroc, durant les quatre dernières années, indique-t-il. «Le Maroc, à cet effet, est un exemple de réussite pour les groupes espagnols évoluant dans le secteur du commerce extérieur», souligne ce banquier espagnol. Tout en encensant l'essor des exportations espagnoles vers le marché marocain, et rappelant le statut du voisin ibérique comme premier fournisseur du royaume, le manager espagnol regrette néanmoins l'absence d'un élément crucial dans les relations économiques entre les pays des deux rives. Ignacio Pino fait référence aux investissements directs espagnols, toujours à la traîne en comparaison avec d'autres partenaires économiques. «Au moment où la majorité des entreprises françaises du CAC40 ont mis en place leurs propres délégations pour gérer leurs opérations sur le marché marocain, à peine deux ou trois entreprises de l'Ibex 35 disposent d'une pareille présence», se lamente le banquier en chef de la CaixaBank au Maroc. Pino a lancé un appel en direction des firmes de son pays, considérant que le moment est idéal pour que les entreprises espagnoles fassent partie du développement économique du royaume et participent, au premier plan, dans les grands chantiers dont regorge le pays.