L'exploit tant attendu par les wydadis n'aura finalement pas eu lieu. Le WAC s'est incliné par un but à zéro face aux Mexicains de Pachuca. Le but a été inscrit par Victor Guzmàn à la 112e minute. Voici les quatre raisons évidentes qui expliquent en grande partie l'échec des rouges et blancs lors de ce Mondialito. Le carton rouge de Nekkach Pièce maitresse du milieu de terrain du WAC et du système tactique de Ammouta, Brahim Nekkach a quitté ses coéquipiers à la 69e minute après avoir reçu deux cartons jaunes. Une sanction qui a constitué le tournant du match. Son excès d'engagement, toléré lors des compétitions africaines, a été fatal au Wydad cette fois-ci. Son absence s'est vite ressentie sur le terrain et a handicapé son équipe. Orphelins de leur capitaine, les Wydadis ne s'en sont jamais remis. Le « Ammoutisme » comme fond de jeu Le coach marocain a une réputation de génie tactique. Mais quand la mayonnaise ne tient pas, cela se paye cash. En effet, le natif de Khemissat a préféré mettre un bus devant ses cages et baser son approche offensive sur les contres. Privé de ses ailiers agiles, tels que Ounnajem (blessé) ou encore Isamaeil El Haddad (de retour de blessure et en manque de temps de jeu), Ammouta a misé sur le mauvais cheval car Aoulad et Khadrouf ne sont pas rapide balle aux pieds. Résultat des courses, le WAC n'a cadré aucun tir durant la rencontre. Une préparation improvisée Le WAC devait s'envoler mardi pour les Emirats afin de s'adapter et bien préparer son premier match de la Coupe du monde des clubs. Mais leur avion est resté cloué au sol en l'attente d'une réception royale, qui a été finalement reportée. Le programme du club casablancais a été complètement chamboulé et Houcine Ammouta a dû improviser des séances d'entraînement au complexe Benjelloun pour combler le vide et éviter d'éventuelles blessures à ses joueurs. Un calendrier surchargé et une infirmerie bondée Les joueurs du WAC n'ont eu droit qu'à une semaine de vacances cet été. Et pour cause, le calendrier surbooké de l'équipe. Entre la ligue des champions de la CAF, la Coupe du trône en mode aller-retour, et le championnat, les hommes de Ammouta ne savaient plus où donner de la tête. Et jouer deux matchs par semaine n'est pas dans les cordes des joueurs marocains. À cela s'ajoute l'avalanche de blessures qui a frappé l'effectif wydadi et a rempli son infirmerie. Ismail Haddad, Mohammed Ounnajem, Jamal Ait Ben Yedder, Anas El Asbahi et Badr Gaddarine ont tous souffert de pépins physiques. Les efforts du staff médical n'ont pas suffi à remettre tout le monde sur pieds hormis Haddad, qui est entré en cours de jeu à la place d'Aoulad.