«L'avocat constitue un partenaire actif du ministère de la Justice dans le domaine de l'amendement des lois, l'élaboration des projets et la mise en œuvre de leurs contenus». C'est en ces termes que le ministre de la Justice, Mohamed Aujjar, a tenu à rappeler, jeudi dernier à Marrakech, la place central de l'avocat dans le système judiciaire et la défense des droits. Dans le but d'asseoir davantage la position de l'avocat, le ministère de la Justice s'apprête à élaborer en concertation avec les associations des avocats, le syndicat des avocats et des experts concernés, l'avant-projet de loi régissant cette profession et qui accompagnera les mutations et les changements sociaux, technologiques et les développements juridiques, a déclaré Mohamed Aujjar, lors de la cérémonie d'ouverture d'un débat international sur les droits de l'Homme, initié par l'Association des barreaux du Maroc (ABAM) et l'Institut des droits de l'Homme en partenariat avec l'Ordre des avocats de Marrakech, sous le thème : «La défense et la protection des droits de l'Homme». L'élaboration de ce projet de loi répond aux ambitions de l'actuelle année législative, qui sera consacrée à l'élaboration de projets de loi régissant les professions judiciaires. Dans ce sens, le ministre a aussi fait savoir, dans une allocution lue en son nom, que son département s'apprête à parachever l'étude nécessaire pour la création d'une école nationale et d'écoles régionales des avocats. Cette démarche vient répondre à l'importance de la formation, la formation continue et la formation spécialisée du capital humain pour une meilleure qualité des services, en plus de la nécessité de s'enquérir des expériences internationales réussies et améliorer les best practices.