Après le trafic des drogues et celui des armes, le commerce illicite de la faune sauvage est considéré au Maroc comme le 3e plus gros négoce illégal. En vue de lutter contre cette menace, Abdeladim Lhafi, le Haut-commissaire aux Eaux et forêts a paraphé un partenariat avec le Fonds international pour la protection des animaux (IFAW). Constituant une vraie menace pour la biodiversité, le commerce illicite de la faune sauvage constitue un marché d'environ 15 milliards d'euros par an. Ce dossier qui demeure le cheval de bataille de Abdeladim Lhafi a fait l'objet d'un partenariat, pour renforcer la protection de ces espèces, signé entre le Fonds international pour la protection des animaux (IFAW) et le Haut-commissariat aux Eaux et forêts et à la Lutte contre la désertification (HCEFLCD) du gouvernement marocain. L'accord entre IFAW et le HCEFLCD permettra la mise en œuvre de nouvelles initiatives visant à renforcer la lutte contre le braconnage, le démantèlement des itinéraires utilisés par les trafiquants et à faciliter le sauvetage des animaux confisqués, notamment sous l'égide du projet Born to be wild, en cours de discussion entre les deux parties. Pour Abdeladim Lhafi, l'accord vise à «soutenir la Stratégie nationale pour la protection de la nature et tout particulièrement des espèces de faune et de la flore en voie de disparition». Cette stratégie a débuté dans les années 1990, notamment au travers de la création de plusieurs réserves naturelles. À propos d'IFAW (le Fonds international pour la protection des animaux) Fondé en 1969, IFAW sauve les animaux en détresse tout autour du globe. Grâce à des projets dans plus de 40 pays.