Diana Holding et la Banque européenne d'investissement (BEI) ont signé un partenariat inédit d'une valeur de 35 millions d'euros visant à compléter le financement de son plan «5 sur 5» sur la période 2015-2020. Diana Holding, acteur de l'industrie agroalimentaire au Maroc, et la Banque européenne d'investissement (BEI) ont conclu un accord d'une valeur de 35 millions d'euros pour le financement d'une partie de la dette relative à son plan stratégique pour la période 2015-2020. Cette opération permettra notamment à Diana Holding de renforcer ses capacités de production et son intégration dans les filières de l'embouteillage de boissons gazeuses et de la plasturgie. Elle permettra également au groupe de renforcer son positionnement dans la production et le conditionnement d'agrumes. Rita Maria Zniber, PDG de la holding, a déclaré à cet effet que «notre partenariat avec la BEI vient conforter la stratégie adoptée par notre groupe au cours des dernières années visant à renforcer et diversifier nos capacités dans des secteurs en pleine croissance et à poursuivre parallèlement notre intégration». Et de poursuivre: «Au-delà de son apport de fonds qui permettra de diversifier nos sources de financement et d'appuyer notre programme de développement, la BEI mettra à notre disposition son expertise et sa grande expérience en termes d'optimisation de gouvernance d'entreprises, de renforcement des standards environnementaux et sociaux, et d'institutionnalisation de grands groupes familiaux». Pour sa part, Román Escolano, vice-président de la BEI,5 affirme que ce soutien est emblématique. «C'est en effet la première fois que la banque finance directement un groupe marocain entièrement privé. Il s'agit également du premier financement de la BEI dans le secteur agro-industriel au Maroc», a-t-il déclaré. Notons que c'est la banque d'affaires Ascent Capital Partners et le cabinet AB Law Group qui sont intervenus, respectivement, en tant que conseil financier et conseil juridique de Diana Holding sur cette opération. La BEI, quant à elle, a été accompagnée par le cabinet juridique Dentons. À terme, ce projet devrait permettre la création de 700 emplois directs et indirects.