Elle a annoncé le début de sa campagne dans une vidéo publiée sur Youtube le 20 mai. La femme d'affaire franco-marocaine qui entend porter la voix du président Emmanuel Macron à l'Assemblée Nationale a déjà un beau palmarès associatif et entrepreneurial. Actuellement dirigeante de la société française AZGUARD CyberSecurity & Intelligence qu'elle a elle-même fondé, elle est aussi présidente de l'Institut Doctorium, une société qui encourage l'innovation des entreprises dans le secteur du développement. Amal Amélia Lakrafi est par ailleurs à l'initiative d'un autre projet favorisant l'entreprenariat pour les jeunes diplômés, l'Institut Africain pour le Développement. Sujet qui lui tient décidemment à cœur, puisqu'elle fonde aussi la section éthique et développement au sein de l'UNESCO il y a quelques années. La première plateforme de crowdfunding (financement participatif) créée en Afrique de l'Ouest, c'est aussi sous l'impulsion d'Amal Amélia Lakrafi. Enfin, la femme d'affaire est nominée en 2014 pour recevoir le Trophée de l'entreprenariat féminin. Une candidature pertinente déjà approuvée...par les marocains La candidate qui se décrit comme experte en intelligence économique et sureté nationale préside qu'elle possède aussi le grade de Commandant dans la réserve citoyenne Cyberdéfense (armée de terre Française), un poste qui lui tient à cœur, comme les domaines de la sécurité et de sureté. D'ailleurs, la marcheuse est avant tout une femme d'affaire, qui a déjà un ancrage dans le marché ouest-africain, puisqu'elle a participé en janvier de défense ShieldAfrica à Abidjan, où elle avait rencontré le puissant ministre ivoirien de l'intérieur et de la sécurité Hamed Bakayoko. Ces engagements personnels, elle compte bien continuer de les honorer en tant que députée, en se battant pour la sureté des français de la 10ème circonscription. Elle met aussi en avant, dans son programme, l'éducation, l'environnement, la protection sociale, et l'emploi. A travers ce programme, elle entend « mener à bien la politique de changement annoncée par le président Emmanuel Macron ». En plus de toutes ces casquettes que la jeune femme dynamique de 39 ans cumule, il y a aussi celle de membre fondatrice du Cercle Eugène Delacroix (CED), un club d'élus de France d'origine marocaine, qui promeut la bonne amitié entre le Maroc et la France. Impliquée dans les relations France-Maroc, c'est dont avec plaisir que les franco-marocains de la 9ème circonscription apprennent son investiture. Enfin, l'éventuelle présence de la cadre franco-marocaine au Parlement français semble être un apaisement, dans la circonscription ou la REM ne présente plus aucun candidat.