Le département de la Santé devra multiplier les réunions avec les représentants des laboratoires de l'industrie pharmaceutique dans l'optique de trouver des solutions pour chaque opérateur. La veille de la discussion du projet sectoriel du département de la Santé au Parlement, le ministre de la Santé a tenu une réunion plus que cruciale avec les représentants de l'industrie pharmaceutique. Cette rencontre s'est déroulée en présence des dirigeants au sein de la direction des médicaments ainsi que des représentants de l'AMIP, l'Association marocaine pour le médicament générique (AMMG) et les entreprises du médicament au Maroc (LEMM) ont permis de tracer la feuille de route qui sera activée après l'approbation du programme du gouvernement qui veut assurer un accès plus équitable aux médicaments. En plus de la vocation de l'export qui impacte positivement la qualité des médicaments commercialisés, le département de la Santé s'est engagé à renforcer le dialogue avec les professionnels durant cette étape et a tracé plusieurs domaines d'action commune. Il s'agit en effet de la nécessité d'adapter la loi 17-04 qui fait état d'une constitution pour le secteur du médicament, ainsi que la loi 09-71 sur les stocks de sécurité, puis d'œuvrer pour la création d'une Agence nationale du médicament et des produits de santé. Outre ces deux priorités, les deux parties ont également convenu de renforcer la recherche scientifique dans le domaine en vue de permettre aux citoyens d'accéder aux médicaments innovants, de même que le tenue de réunions régulières avec la direction des médicaments en vue de débattre des questions en suspens. Il est à rappeler que le modèle de la gestion des approvisionnements en médicaments et produits de santé devra être revu avant la fin de cette année 2017, dans l'objectif de combler les insuffisances encore observées dans le processus de la commande, d'achat, de stockage et de distribution, et cela parallèlement à la mise en place d'une cartographie des processus métier qui devra se faire selon de nouveaux cahiers des charges. La feuille de route qui a été initiée par la division de l'approvisionnement en mars 2017 prévoit aussi la mise en place d'un système d'information intégré pouvant renseigner en temps réel sur les flux liés à cette gestion et de qui pourra aider à la prise de décision.